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En confinement avec… Jean-Frédéric Heinry

ActualitésBureaux

le 31 Mar 2020

Aujourd’hui, c’est Jean-Frédéric Heinry, président d’Altarea Entreprise Studio, qui se prête au jeu de notre série, « En confinement avec… » !

Chers lecteurs et abonnés, si vous souhaitez, vous aussi, nous « raconter » votre confinement, une seule adresse : redaction@immoweek.fr.

Comment se déroule votre journée ?

J’essaie d’instaurer une routine assez stricte : tous les jours un « Codir confinement » en téléconférence, au minimum une visio avec mon équipe et, ensuite, un enchaînement de visioconférences ou d’échanges téléphoniques selon l’avancement des projets en cours. Arrivé au vendredi soir, je suis content d’être en weekend et de refermer mon ordinateur.

Où êtes-vous ?

Je suis chez moi, dans un appartement du XVème arrondissement.

Quelle est la pièce préférée de votre logement ?

Je vis dans une des tours du Front de Seine. Les appartements, dessinés dans les années 1970, offrent des plans intelligemment conçus et proposent des ambiances variées, une sorte de mélange entre un appartement bourgeois et un loft. J’ai transformé ma table du coin salle à manger en bureau, pour profiter d’une belle lumière.

Que lisez-vous ? Avez-vous un livre à nous recommander ?

Toute l’œuvre de J.G. Ballard, écrivain britannique d’anticipation. En particulier son roman I.G.H. et, pour vous consoler de l’annulation du Mipim, son best-seller « Super-Cannes » !

Un film ou une série télé que vous allez revoir ? Que vous nous recommandez ?

La mini-série « L’effondrement », de Canal+, sur le thème de la collapsologie. C’est visionnaire, c’est fascinant… mais à ne regarder que si vous vous sentez en forme…

Un album de musique à nous conseiller ?

J’échange, sur WhatsApp, des vieux morceaux des années 1980, avec quelques collègues qui n’étaient pas nés dans ces années là. Petit plaisir régressif…

Comment faites-vous pour garder la forme ?

Mon nombre de pas journalier a chuté dramatiquement. Alors, je m’impose de faire la cuisine soigneusement pour éviter de me jeter sur des paquets de chips. J’ai testé un risotto à la Trévise, plat de saison, que j’ai hâte de faire partager à des convives.

Avez-vous un message à faire passer à nos lecteurs et aux autres confinés ?

Cette expérience de confinement me fait, bien évidemment, réfléchir à mon métier de créateur d’immeubles de bureaux. Sur la notion de télétravail bien sûr, mais, tout autant, sur l’attractivité, le côté fédérateur, de l’immeuble de bureaux et, aussi, à des notions particulièrement éclairantes telles que « la ville du quart d’heure » que nous sommes désormais amenés à explorer concrètement. Nous vivons un moment charnière, sur l’immobilier d’entreprise, sur la conception de la ville et sur le vivre ensemble.
Prenez soin de vous et de vos proches !

Arthur de Boutiny

Journaliste Rédacteur

Édito
par Anthony Denay

le 16/03/2023

Logements et bureaux : bienvenue dans l’ère de la porosité

Le Cercle Pierres d’Angle s’est réuni ce jeudi 23 mars 2023 afin d’évoquer un sujet loin d’être négligeable : les nouvelles tendances marketing transférables du logement au bureau.

Si un mot, un seul, devait être extrait de ces instructifs échanges entre professionnels, il s’agirait de « porosité ». Pourquoi ? Tout simplement car logements et bureaux possèdent de plus en plus des caractéristiques qui les relient, les connectent, les rendent interdépendants les uns vis-à-vis des autres. Aujourd’hui, le bureau entre dans le logement et le logement entre dans le bureau. Après tout, qu’y a-t-il d’étonnant à cela ? Qui peut encore désormais s’en étonner ? Depuis la crise Covid, le travail, historiquement éloigné du domicile, s’est immiscé dans les foyers, rythmant les quotidiens domestiques, « poussant les murs » pour se faire une place, tantôt dans le salon, tantôt dans la cuisine, tantôt dans l’une des chambres, parfois (pour les plus chanceux) au sein d’une pièce exclusivement réservée à cet effet. A l’inverse, les immeubles de bureaux ont dû abandonner leur rigidité traditionnelle pour devenir des lieux de vie s’apparentant à des logements classiques ; des lieux de vie où l’on peut travailler, bien sûr (cela reste l’objet premier du lieu), mais aussi échanger, se reposer, se restaurer, voire se divertir. Petite anecdote : le nombre de coins cuisines ont explosé au sein des immeubles tertiaires. Des coins cuisine « comme à la maison », pas de grands restaurants d’entreprises surpeuplés ou de corners food…

Bref, le temps des univers silotés, isolés, semble passé de mode. Les nouveaux logements intègrent de plus en plus certaines caractéristiques du bureau, avec des espaces entièrement consacrés au télétravail, tandis que les nouveaux bureaux ont perdu en rigidité pour offrir des caractéristiques et un confort à même de faire se sentir les collaborateurs « comme à la maison ». Dès lors, il apparaît logique que les équipes marketing des grands groupes immobiliers multiplient les ponts entre ces deux univers qui, historiquement, ne semblaient pas destinés à se rapprocher un jour…

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