Sur le segment bureaux, la foncière enregistre une quasi stabilité des revenus locatifs (à -0,4 %), »reflet de la dynamique opérationnelle et économique encore terne observée en 2020 en conséquence de la crise sanitaire (faible indexation, baisse de la croissance économique, hausse de la vacance immobilière), et [qui] ne reflète ainsi pas encore la nette amélioration de l’environnement observée notamment depuis le deuxième trimestre 2021″ souligne Gecina. Et de considérer que « sur 2021, les marchés de référence de Gecina ont été favorablement orientés et font ressortir une nette polarisation des marchés en faveur des zones les plus centrales où les équilibres de marchés semblent être normalisés, mais également en faveur des meilleurs actifs (intégrant les performances
environnementales) ».

Forte progression des locations de bureaux

Dans ce contexte, les transactions locatives sont en hausse de 32 % (+58 % dans le QCA parisien). Le volume de transactions signées par Gecina représente plus de 180 000 m2 en 2021, soit 9 % de plus qu’en 2019 (avant la crise sanitaire), traduction de l’attrait des utilisateurs pour les immeubles de qualité situés dans le QCA.
A fin 2021, le taux de pré-commercialisation des opérations livrées avant fin 2023 s’élève ainsi à près de 67 %, soit une progression de 36 points, par rapport à fin 2020. Parmi les transactions récentes, celles de l’immeuble « Porte Sud » à Montrouge, de l’immeuble « Biopark » à Paris, de la majorité de l’immeuble « Sunside » à La Défense, de la majorité de l’immeuble « Anthos » à Boulogne et, plus récemment, de près de 80 % de l’immeuble « Boétie » dans le QCA parisien. A périmètre courant, les loyers s’inscrivent, cependant, en baisse de 6,8 %, principalement sous les effets des cessions réalisées notamment sur le bureau depuis début 2020 (-22 millions d’euros) et d’immeubles mis en restructuration explique la foncière.

Logement : « résilience confirmée »

A périmètre constant les revenus locatifs des immeubles de logements traditionnels s’inscrivent en hausse de 1,4 %. Ce qui s’explique par l’effet d’une réversion positive (+1,1 %) sur les relocations d’appartements effectuées, les loyers des nouveaux locataires étant supérieurs d’environ 6 %, en moyenne, au-delà du loyer du précédent locataire depuis le début de l’année (avec un taux de rotation des locataires de l’ordre de 16 %). A périmètre courant, les revenus locatifs sont en légère baisse de 0,5 %, traduisant l’effet des quelques cessions réalisées récemment, ainsi que le départ d’un locataire sur des surfaces tertiaires d’un immeuble résidentiel, qui sont destinées à être transformées en logements.

S’agissant des résidences étudiantes YouFirst Campus, les revenus locatifs sont en baisse de 6,8 % à périmètre constant (par rapport à -12,6 % à fin juin 2021) et -5,2 % à périmètre courant (par rapport à -12,9 % fin juin 2021), mais Gecina considère que la donne a évolué à la rentrée universitaire de septembre 2021 « reflétant une normalisation de l’occupation des résidences malgré l’absence des étudiants internationaux (hors espace Schengen) ». Le taux d’occupation des résidences étudiants est, ainsi, revenu fin 2021 à près de 93 % alors qu’il n’était que de 76 % à fin mars.

Concernent les perspectives 2022 sur l’ensemble de ses activités, Gecina table sur une croissance à périmètre constant des revenus locatifs attendue autour de 3 %…

Gecina : retour de la croissance attendu pour 2022