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iPodcast avec Jean-Frédéric Heinry (Altarea)

ActualitésBureaux

le 12 Avr 2021

Il s’agit là d’une restructuration qui a duré quatre ans et c’est le « 87 Richelieu » : le nouveau siège social d’Altarea. Visite guidée avec Jean-Frédéric Heinry, président d’Altarea Entreprise Studio, qui a entrepris, avec deux journalistes de notre rédaction, un tour du propriétaire de « la Maison Altarea » (dixit le président, Alain Taravella), dans le cadre de notre série « Grand entretien ».

D’un travail de co-construction, mené avec les équipes du groupe, mais également le travail, « hors du commun », réalisé par Jean-Michel Wilmotte et ses propres équipes, Jean-Frédéric Heinry explique (notamment) comment la lumière et la végétation sont entrées dans le hall d’entrée de l’immeuble (mais pas seulement) ; comment l’acoustique et la température ont été étudiés pour une parfaite qualité de lieu de vie.

Le « 87 Richelieu » a reçu de nombreuses certifications, tant en phase de conception qu’en phase d’exploitation : HQE Rénovation, niveau « Exceptionnel » ; BREEAM, niveau « Excellent » ; WELL Core and Shell, niveau « Silver » ; Label de Haute Performance Energétique « Effinergie Rénovation » ; WiredScore, niveau « Platinium » et Projet pilote Ready2Service.

Une visite au coeur de l’immeuble comme si vous y étiez !

iPodcast « Grand entretien », saison 2 – épisode 16 à écouter ci-dessous :

Valérie Garnier

Directrice de la rédaction

Édito
par Anthony Denay

le 16/03/2023

Le logement, « bombe sociale »

Sur le logement, le gouvernement fait consensus… contre lui.

Réunis à l’occasion d’une table ronde au Mipim, Véronique Bédague (Nexity), Emmanuelle Cosse (Union Sociale pour l’Habitat) et Cédric Van Styvendael (maire de Villeurbanne) n’ont pas eu de mots assez durs pour fustiger la politique, ou plutôt la non-politique, conduite sur le front du logement par l’exécutif. Peu importent les tendances politiques, les orientations idéologiques et philosophiques des uns et des autres, les conclusions sont similaires. Déni, inaction, immobilisme, désintérêt, dédain, irresponsabilité… Autant de griefs à l’endroit d’un pouvoir jugé hors-sol et (du moins sur le thème du logement) anti-social. Olivier Klein, l’actuel titulaire du portefeuille, a pris la parole en préambule… et en visioconférence. Il a fait – logiquement – preuve de volontarisme, expliqué qu’il finirait par trouver une oreille attentive de la part de la Première ministre et du Président de la République. Les acteurs cités plus haut n’ont pas  directement orienté leurs flèches contre lui, louant sa connaissance du terrain en tant qu’élu local et sa pugnacité pour faire avancer les dossiers. Mais ont, néanmoins, émis des réserves quant à sa capacité à infléchir la politique gouvernementale, à réussir là où ses prédécesseurs à ce poste ont manifestement échoué.

« J’ai l’impression que le gouvernement n’a pas conscience de ce qui est en train de se passer dans le pays » a déploré Véronique Bédague. Emmanuelle Cosse lui a embrayé le pas : « je suis sidérée que le logement ne soit pas érigé comme une priorité, car même d’un point de vue économique, c’est un énorme manque à gagner. L’Etat ne fait que colmater les brèches, n’agit que par à-coups, n’a aucune vision stratégique ». Sur un front plus politique, elle a évoqué la houleuse réforme des retraites, qui fait tant débat aussi bien à l’Assemblée nationale que dans la rue, mais aussi l’ancien mouvement des Gilets jaunes, comme autant de symptômes pas entièrement décorrélés des questions liées au logement (pénurie, hausse de la taxe foncière…). De son côté, l’édile de Villeurbanne a chiffré à 190 milliards d’euros le coût du mal-logement en Europe et a tenté d’expliquer l’immobilisme des différents gouvernements constitués par Emmanuel Macron depuis son accession au pouvoir en 2017 par une approche philosophique qui se distinguerait de celle de ses prédécesseurs : « nous voyons bien que le Président de la République est un adepte de la mobilité, qu’il n’est pas un fan absolu de la propriété, de la pierre, synonyme d’immobilisme et d’adaptation moindre aux nouvelles réalités économiques et professionnelles qu’il appelle de ses vœux en France ». Le terme de « bombe sociale » a été maintes fois répété, asséné tel un mantra, par Olivier Klein lui-même en préambule de la conférence. Des mots, encore des mots pour Emmanuelle Cosse qui, en plus des slogans parfois un peu faciles, souhaite voir mises en place de véritables actions pour remédier à ce constat sur lequel tout le monde s’accorde. Chiche ?

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