
BNP PARIBAS REAL ESTATE - 27/08/2014 ISSY-LES-MOULINEAUX - PORTRAIT STUDIO LAURENT BOUCHER PHOTO ©BRUNO DES GAYETS BRUNO DES GAYETS 21 RUE MAUBLANC 75015 PARIS Tél. : 33 (0)9 50 38 16 49 Mobile : 33 (0)6 62 65 24 00 bdg@nikoja.com www.nikoja.com
Les « Pierres d’Or » 2019 sont à présent achevées ! Pour prolonger un peu le souvenir de cet évènement, vous pourrez retrouver, jour après jour, dans le « choix Immoweek », les portraits des lauréats et des nommés, tels qu’ils ont été réalisés pour les « Pierres d’Or ». Aujourd’hui, nous vous présentons Laurent Boucher, président directeur général de BNP Paribas Real Estate Transaction France, qui était nommé dans la catégorie « Manager ».
Lui aussi, il est arrivé dans l’immobilier « par hasard ».
En effet, le diplôme d’expert-comptable de Laurent Boucher ne l’y destinait pas. « Je suis parti en coopération dans une ambassade en Afrique. A mon retour, en 1988, mes amis de promotion, déjà entrés chez Auguste-Thouard, m’ont vanté les mérites de la société et du secteur… et je les ai rejoints » explique celui qui occupe maintenant les plus hautes fonctions du métier « advisory » chez BNP Paribas Real Estate en France. Bosseur invétéré, il se définit comme un manager « aux idées claires, et c’est important de les faire partager. Mais plutôt que d’avoir dix idées à la minute, je préfère que l’on suive trois idées directrices, que mes collaborateurs ont bien assimilées, pour ensuite les concrétiser avec constance ».
Qu’en pensent ses équipes ? Il leur a tout simplement demandé avant notre entretien. Et eux de lui souligner, en toute franchise, son caractère « très directif ». « Et je le reconnais, une fois qu’une direction est prise, on la suit jusqu’au bout de la démarche » précise-t-il avec le sourire, lui qui abhorre les livres de management et préfère la force collective du sport, notamment le football, où il a joué en club jusqu’à l’âge de 40 ans. Une perf’ !
Et des performances, la filiale advisory les collectionne. « Nous avions atteint notre record historique en 2017. A fin novembre 2018, nous affichons une hausse de 20 % des volumes placés à l’investissement par rapport à la même période l’année dernière » annonce-t-il avec aplomb… et une demi-douzaine de graphs montrant les différentes évolutions. Mais ce n’est pas une raison pour se reposer sur ses lauriers (mérités) : « le pessimisme ambiant, les différents signaux d’alerte sur le marché, amènent à penser que nous avons mangé notre pain blanc.
Nous serons vraisemblablement moins ambitieux en 2019, mais réalistes. Wait and see ». Une capacité d’analyse du marché qu’il revendique comme une de ses principales qualités. Et son défaut ? « Il y a deux ans, je vous aurais dit mon incapacité à déléguer. Mais j’ai appris… et je n’ai jamais été aussi bien depuis ». Une force, on vous dit…
Jean-Baptiste Favier
La rédaction d'immoweek