La parité s’inscrit, selon moi, dans un enjeu plus large qui est de développer et faire vivre une culture de diversité et d’inclusion au sein de notre entreprise.

Favoriser cette diversité est indispensable à plusieurs niveaux. D’abord, une entreprise n’est attractive aux yeux de ses candidats, de ses collaborateurs et de ses clients que si elle est représentative de la société. Promouvoir des valeurs d’inclusion, être le reflet de notre société, permet aux collaborateurs de se reconnaître dans l’organisation et d’y adhérer. C’est aussi mieux comprendre et répondre aux attentes actuelles et futures de nos clients qui, eux aussi, évoluent.

Je pense également que la parité encourage de nouveaux modes de fonctionnement au sein d’une entreprise : plus de collaboration et de co-construction, plus de bienveillance et moins de lutte de pouvoir. Tout le monde a à y gagner, les hommes autant que les femmes, en termes de progrès social, d’équilibre entre vie pro-vie perso, d’ambiance et de bien-être au travail.

Enfin, comme beaucoup d’études académiques l’ont démontré, mêler au sein des « boards » des profils féminins aux expériences professionnelles et aux cultures très variées est un levier de performance et d’innovation. Dans notre entreprise, qui a pour ambition de donner à nos clients un temps d’avance sur les enjeux de demain, encourager cette diversité des idées et des parcours est donc plus qu’indispensable !

Le groupe Cushman & Wakefield fait, d’ailleurs, de la diversité un des axes forts de son développement. J’en veux pour preuve la nomination de Nadine Augusta en qualité de « chief diversity, equity & inclusion officer » pour toutes nos géographies. Son parcours est juste un exemple pour nous tous. La parité est aussi un des critères le plus systématiquement suivi et évalué dans notre politique RH, sur l’ensemble du parcours de carrière de nos collaborateurs, que ce soit dans les process de recrutement ou de promotion, ou dans notre grille de rémunération. Nous avons, d’ailleurs, nommé récemment trois femmes au « board » de Cushman & Wakefield France.

Spécial 8 mars : Barbara Koreniouguine (Cushman & Wakefield France)