Le poids de la logistique représente 18 % de la demande placée en tertiaire au premier semestre 2021. Ce qui explique qu’aux yeux d’un nombre croissant d’investisseurs, les actifs d’entreposage restent identifiés comme « résilients et source de création de valeur ».

Après un premier trimestre sous le signe des marchés hors dorsale (Centre-Val de Loire, Normandie et Occitanie), le corridor logistique a repris l’ascendant et concentré près de 60 % de la demande placée.

Ainsi, l’Ile-de-France s’affiche à 385 000 m2, soit 14 % de plus que l’année passée ; Lyon double son volume d’activité (110 000 m2) et Lille (208 000 m2) dépasse déjà son score de 2020. Les transactions supérieures à 30 000 m2 ont contribué à ce rééquilibrage, en particulier pour Lyon et Lille, un créneau qui a justement fait défaut à Marseille.

Engouement pour les entrepôts de 10 000 à 30 000 m2

Les « pure-players » du e-commerce ont animé le marché, ciblant des entrepôts relativement compacts, de 10 000 à 30 000 m2. Ces formats d’entreposage ont ainsi concentré près de la moitié de la demande placée (48 %).

Trois opération XXL ont animé le marché au cours des six premiers mois de l’année, contre six au premier semestre l’an passé. Il s’agit de JJA (92 000 m2) à Saint-Vigor-d’Ymonville (76), d’ID Logictics (69 000 m2) à Brebières (62) et de Maisons du Monde (69 000 m2) à Heudebouville (27).

Les locations sont restées très largement majoritaires (72 %). Des choix d’occupation qui traduisent la recherche d’une flexibilité géographique et décisionnelle de moyen terme dans un contexte de « stop and go » sanitaire.

Cushman & Wakefield : + 12 % pour la demande placée d’entrepôts logistiques