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Les Immanquables de l’immobilier du 12 au 16 décembre

L’actualité de l’immobilier ne s’arrête jamais, même le week-end ! Une fois n’est pas coutume, les nouvelles ne sont guère rassurantes sur le front du logement. Le réseau Procivis nous le confirme de nouveau, en tirant la sonnette d’alarme en cette fin d’année 2022. Ces pessimistes conclusions sont le fruit d’une enquête menée auprès de 10 000 Français, en partenariat avec Harris Interactive et la Fondation Jean Jaurès. « Tous les voyants sont au rouge ; nous sommes à la fois dans une crise de l’offre et de la demande de logements » s’écrient en chœur Yannick Borde et Guillaume Macher, respectivement président et directeur général. Cette étude fait apparaître que quatre Français sur cinq considèrent la part de leur budget consacrée à se loger comme trop importante… Rien de nouveau peut-être, mais il est toujours important de le signaler pour ne jamais se résigner. A noter également cette semaine : la nomination de Véronique Bédague au poste de présidente directrice générale de Nexity. « Un choix d’évidence » selon les mots d’Alain Dinin, qui occupera désormais les fonctions de président d’honneur. Un nouveau plan stratégique de l’entreprise pour la période 2023-2026 prendra effet à partir du 1er janvier. Tout cela et bien d’autres choses, c’est à retrouver dans les Immanquables d’Immoweek de la semaine. Bonne lecture ! Anthony Denay

Lundi 12 décembre

Mardi 13 décembre

Mercredi 14 décembre

Jeudi 15 décembre

Vendredi 16 décembre

Édito
par Anthony Denay

le 16/03/2023

Logements et bureaux : bienvenue dans l’ère de la porosité

Le Cercle Pierres d’Angle s’est réuni ce jeudi 23 mars 2023 afin d’évoquer un sujet loin d’être négligeable : les nouvelles tendances marketing transférables du logement au bureau.

Si un mot, un seul, devait être extrait de ces instructifs échanges entre professionnels, il s’agirait de « porosité ». Pourquoi ? Tout simplement car logements et bureaux possèdent de plus en plus des caractéristiques qui les relient, les connectent, les rendent interdépendants les uns vis-à-vis des autres. Aujourd’hui, le bureau entre dans le logement et le logement entre dans le bureau. Après tout, qu’y a-t-il d’étonnant à cela ? Qui peut encore désormais s’en étonner ? Depuis la crise Covid, le travail, historiquement éloigné du domicile, s’est immiscé dans les foyers, rythmant les quotidiens domestiques, « poussant les murs » pour se faire une place, tantôt dans le salon, tantôt dans la cuisine, tantôt dans l’une des chambres, parfois (pour les plus chanceux) au sein d’une pièce exclusivement réservée à cet effet. A l’inverse, les immeubles de bureaux ont dû abandonner leur rigidité traditionnelle pour devenir des lieux de vie s’apparentant à des logements classiques ; des lieux de vie où l’on peut travailler, bien sûr (cela reste l’objet premier du lieu), mais aussi échanger, se reposer, se restaurer, voire se divertir. Petite anecdote : le nombre de coins cuisines ont explosé au sein des immeubles tertiaires. Des coins cuisine « comme à la maison », pas de grands restaurants d’entreprises surpeuplés ou de corners food…

Bref, le temps des univers silotés, isolés, semble passé de mode. Les nouveaux logements intègrent de plus en plus certaines caractéristiques du bureau, avec des espaces entièrement consacrés au télétravail, tandis que les nouveaux bureaux ont perdu en rigidité pour offrir des caractéristiques et un confort à même de faire se sentir les collaborateurs « comme à la maison ». Dès lors, il apparaît logique que les équipes marketing des grands groupes immobiliers multiplient les ponts entre ces deux univers qui, historiquement, ne semblaient pas destinés à se rapprocher un jour…

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