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Les Immanquables de l’immobilier du 21 au 25 novembre

L’actualité de l’immobilier ne s’arrête jamais, même le week-end. Un mot pour conclure cette semaine automnale ? Pourquoi pas diversification. Un terme que les acteurs de l’immobilier s’approprient depuis déjà quelque temps, et qui n’a de cesse de gagner en acuité à mesure que le temps s’écoule. Le marché ne se divise plus en deux grandes sous-catégories, que sont le logement et le bureau. La crise a démontré qu’il était risqué de placer tous ses œufs dans le même panier et que la diversification vers d’autres classes d’actifs était une façon idéale de se prémunir contre les aléas futurs. Partant de là, il est intéressant de voir que les investissements se font de plus en plus nombreux dans des secteurs auparavant plus confidentiels, tels que l’immobilier de santé, l’hôtellerie et, bien entendu, la logistique. Cette semaine, Allianz Real Estate a acquis un portefeuille logistique européen de plus de 200 000 m2, comprenant cinq installations de « catégorie A ». De son côté, P3 Logistic a complété son portefeuille d’actifs avec une plateforme située dans le Pas-de-Calais. Le marché logistique n’a plus rien d’anecdotique, il constitue aujourd’hui un investissement sécurisé, avec un potentiel de rendement très important. Les nouveaux modes de consommation ne sont pas étrangers à cette évolution, et rien ne semble indiquer qu’un retour en arrière ne se profile. A l’image du télétravail et des nouvelles habitudes au sein des entreprises, certaines mœurs sont vouées à s’installer dans la durée, passant du statut d’effet de mode à phénomènes culturels pérennes… Bon week-end à toutes et tous ! Anthony Denay

Lundi 21 novembre

Mardi 22 novembre

Mercredi 23 novembre

Jeudi 24 novembre

Vendredi 25 novembre

Édito
par Anthony Denay

le 16/03/2023

Logements et bureaux : bienvenue dans l’ère de la porosité

Le Cercle Pierres d’Angle s’est réuni ce jeudi 23 mars 2023 afin d’évoquer un sujet loin d’être négligeable : les nouvelles tendances marketing transférables du logement au bureau.

Si un mot, un seul, devait être extrait de ces instructifs échanges entre professionnels, il s’agirait de « porosité ». Pourquoi ? Tout simplement car logements et bureaux possèdent de plus en plus des caractéristiques qui les relient, les connectent, les rendent interdépendants les uns vis-à-vis des autres. Aujourd’hui, le bureau entre dans le logement et le logement entre dans le bureau. Après tout, qu’y a-t-il d’étonnant à cela ? Qui peut encore désormais s’en étonner ? Depuis la crise Covid, le travail, historiquement éloigné du domicile, s’est immiscé dans les foyers, rythmant les quotidiens domestiques, « poussant les murs » pour se faire une place, tantôt dans le salon, tantôt dans la cuisine, tantôt dans l’une des chambres, parfois (pour les plus chanceux) au sein d’une pièce exclusivement réservée à cet effet. A l’inverse, les immeubles de bureaux ont dû abandonner leur rigidité traditionnelle pour devenir des lieux de vie s’apparentant à des logements classiques ; des lieux de vie où l’on peut travailler, bien sûr (cela reste l’objet premier du lieu), mais aussi échanger, se reposer, se restaurer, voire se divertir. Petite anecdote : le nombre de coins cuisines ont explosé au sein des immeubles tertiaires. Des coins cuisine « comme à la maison », pas de grands restaurants d’entreprises surpeuplés ou de corners food…

Bref, le temps des univers silotés, isolés, semble passé de mode. Les nouveaux logements intègrent de plus en plus certaines caractéristiques du bureau, avec des espaces entièrement consacrés au télétravail, tandis que les nouveaux bureaux ont perdu en rigidité pour offrir des caractéristiques et un confort à même de faire se sentir les collaborateurs « comme à la maison ». Dès lors, il apparaît logique que les équipes marketing des grands groupes immobiliers multiplient les ponts entre ces deux univers qui, historiquement, ne semblaient pas destinés à se rapprocher un jour…

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