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Les Immanquables de l’immobilier du 6 au 10 mars

L'actualité immobilière ne s'arrête jamais, même le week-end ! Le marché français du logement neuf est-il en crise ? Cela ne fait aucun doute selon les résultats 2022 publiés cette semaine à l’occasion de l’Observatoire de l’immobilier organisé par la Fédération des Promoteurs Immobiliers de France. "Le secteur de l’immobilier neuf s’enfonce dans une crise profonde, sans précédent !" alerte ainsi le président Pascal Boulanger. Une année 2022 qui aura connu le triste exploit de faire pire que l'année 2020 estampillée Covid. Plusieurs chiffres illustrent ces commentaires : - 12,7 % de mises en vente de logements entre les quatrièmes trimestres 2021 et 2022 ; - 24,6 % de ventes totales de logements neufs entre 2021 et 2022 ; -26 % de ventes aux investisseurs particuliers en un an ; -36 % de ventes en bloc... Le Mipim qui se tiendra la semaine prochaine (14 au 17 mars), au Palais des Festivals de Cannes tombe à point nommé pour aborder les solutions envisagées par le panel d'experts présents sur place. A ce titre la rédaction d'Immoweek couvrira l'évènement et proposera une série de podcasts disponibles sur notre site immoweek.fr. et toutes les plateformes d'écoute. Tout cela et bien d'autres informations sont à retrouver dans nos Immanquables. Bonne lecture et à la semaine prochaine ! Maxime Zivanovic

Lundi 6 mars

Mardi 7 mars

Mercredi 8 mars

Jeudi 9 mars

Vendredi 10 mars

Édito
par Anthony Denay

le 16/03/2023

Logements et bureaux : bienvenue dans l’ère de la porosité

Le Cercle Pierres d’Angle s’est réuni ce jeudi 23 mars 2023 afin d’évoquer un sujet loin d’être négligeable : les nouvelles tendances marketing transférables du logement au bureau.

Si un mot, un seul, devait être extrait de ces instructifs échanges entre professionnels, il s’agirait de « porosité ». Pourquoi ? Tout simplement car logements et bureaux possèdent de plus en plus des caractéristiques qui les relient, les connectent, les rendent interdépendants les uns vis-à-vis des autres. Aujourd’hui, le bureau entre dans le logement et le logement entre dans le bureau. Après tout, qu’y a-t-il d’étonnant à cela ? Qui peut encore désormais s’en étonner ? Depuis la crise Covid, le travail, historiquement éloigné du domicile, s’est immiscé dans les foyers, rythmant les quotidiens domestiques, « poussant les murs » pour se faire une place, tantôt dans le salon, tantôt dans la cuisine, tantôt dans l’une des chambres, parfois (pour les plus chanceux) au sein d’une pièce exclusivement réservée à cet effet. A l’inverse, les immeubles de bureaux ont dû abandonner leur rigidité traditionnelle pour devenir des lieux de vie s’apparentant à des logements classiques ; des lieux de vie où l’on peut travailler, bien sûr (cela reste l’objet premier du lieu), mais aussi échanger, se reposer, se restaurer, voire se divertir. Petite anecdote : le nombre de coins cuisines ont explosé au sein des immeubles tertiaires. Des coins cuisine « comme à la maison », pas de grands restaurants d’entreprises surpeuplés ou de corners food…

Bref, le temps des univers silotés, isolés, semble passé de mode. Les nouveaux logements intègrent de plus en plus certaines caractéristiques du bureau, avec des espaces entièrement consacrés au télétravail, tandis que les nouveaux bureaux ont perdu en rigidité pour offrir des caractéristiques et un confort à même de faire se sentir les collaborateurs « comme à la maison ». Dès lors, il apparaît logique que les équipes marketing des grands groupes immobiliers multiplient les ponts entre ces deux univers qui, historiquement, ne semblaient pas destinés à se rapprocher un jour…

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