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Les Immanquables de l’immobilier du 7 au 10 novembre

Pas d’armistice pour le monde de l’immobilier, même en ce week-end hautement symbolique. À Paris, les hostilités entre élus de bords opposés n’est malheureusement pas prête de cesser. Il faut dire que l’annonce de la maire, Anne Hidalgo, en début de semaine a eu de quoi courroucer les quelque 400 000 propriétaires (au doigt mouillé) que compte la Capitale : en effet, une délibération sera prochainement débattue au conseil municipal, portant sur une augmentation de… plus de 50 % de la taxe foncière. C’est Noël avant l’heure ! S’en sont suivies quelques savoureuses passes d’armes entre la majorité municipale et le gouvernement, accusé par l’édile de centralisme et d’être un chouïa déconnecté de la réalité du terrain, entre inflation galopante et coûts de l’énergie en perpétuelle hausse. Chacun rejette la faute sur l’autre, alimentant les gazettes et les fils Tweeter. Qui a raison ? Qui a tort ? Peu importe, la réalité étant que l’addition finale échoit toujours aux mêmes… Les locataires répondront que leurs bailleurs ont au moins la chance de posséder un bien, quand celles et ceux rencontrant des difficultés à se loger blâmeront les rouspéteurs qui ont, malgré tout, un toit au-dessus de leur tête. Preuve, s’il en est, que le système est grippé et ne demande qu’à être régénéré. Ça tombe bien, Olivier Klein a annoncé la création d’un Conseil National de la Refondation (CNR), co-animé par Véronique Bédague (Nexity) et Christophe Robert (Fondation Abbé Pierre). Avec une sortie de crise du logement en ligne de mire ? Bon week-end à toutes et tous ! Anthony Denay

Lundi 7 novembre

Mardi 8 novembre

Mercredi 9 novembre

Jeudi 10 novembre

Édito
par Anthony Denay

le 16/03/2023

Logements et bureaux : bienvenue dans l’ère de la porosité

Le Cercle Pierres d’Angle s’est réuni ce jeudi 23 mars 2023 afin d’évoquer un sujet loin d’être négligeable : les nouvelles tendances marketing transférables du logement au bureau.

Si un mot, un seul, devait être extrait de ces instructifs échanges entre professionnels, il s’agirait de « porosité ». Pourquoi ? Tout simplement car logements et bureaux possèdent de plus en plus des caractéristiques qui les relient, les connectent, les rendent interdépendants les uns vis-à-vis des autres. Aujourd’hui, le bureau entre dans le logement et le logement entre dans le bureau. Après tout, qu’y a-t-il d’étonnant à cela ? Qui peut encore désormais s’en étonner ? Depuis la crise Covid, le travail, historiquement éloigné du domicile, s’est immiscé dans les foyers, rythmant les quotidiens domestiques, « poussant les murs » pour se faire une place, tantôt dans le salon, tantôt dans la cuisine, tantôt dans l’une des chambres, parfois (pour les plus chanceux) au sein d’une pièce exclusivement réservée à cet effet. A l’inverse, les immeubles de bureaux ont dû abandonner leur rigidité traditionnelle pour devenir des lieux de vie s’apparentant à des logements classiques ; des lieux de vie où l’on peut travailler, bien sûr (cela reste l’objet premier du lieu), mais aussi échanger, se reposer, se restaurer, voire se divertir. Petite anecdote : le nombre de coins cuisines ont explosé au sein des immeubles tertiaires. Des coins cuisine « comme à la maison », pas de grands restaurants d’entreprises surpeuplés ou de corners food…

Bref, le temps des univers silotés, isolés, semble passé de mode. Les nouveaux logements intègrent de plus en plus certaines caractéristiques du bureau, avec des espaces entièrement consacrés au télétravail, tandis que les nouveaux bureaux ont perdu en rigidité pour offrir des caractéristiques et un confort à même de faire se sentir les collaborateurs « comme à la maison ». Dès lors, il apparaît logique que les équipes marketing des grands groupes immobiliers multiplient les ponts entre ces deux univers qui, historiquement, ne semblaient pas destinés à se rapprocher un jour…

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