D’après le baromètre Guy Hoquet, le second trimestre 2022 affiche une augmentation de 6,8 % par rapport à la même période en 2021, cette hausse reste modérée par rapport au premier trimestre 2022 (1,7 %).

Toutefois, l’inflation demeure très marquée sur le prix des maisons avec 3,6 % d’augmentation du prix au mètre carré par rapport au deuxième trimestre 2021. Seules les zones touristiques et la Capitale profitent encore de leur attractivité auprès des acheteurs. On note une forte hausse des prix de l’ancien à Paris avec 5,5 %, Marseille avec 7,3 %, Nice avec 11 % et Perpignan avec 7,4 %.

« Un retournement du marché pointe à l’horizon »

« Les villes moyennes sont déjà au ralenti, après deux années ultra-dynamiques : Limoges, Clermont-Ferrand, Dijon, Grenoble, Caen et d’autres affichent des valeurs au mètre carré en retrait par rapport au trimestre précédent » indique l’étude Guy Hoquet.

Le budget moyen d’achat, tous types de biens confondus, connaît une croissance de 3,6 % par rapport au premier trimestre 2022.

Par ailleurs, les refus de crédit sont de plus en plus nombreux : on atteint un taux de refus de 16 % au 2ème trimestre, contre 4 % fin 2021. Ainsi, « le montant d’apport personnel demandé par les banques a augmenté de 30 % par rapport au début de l’année : là où les dossiers étaient validés avec 47 000 euros d’apport en début d’année, le montant demandé s’élève désormais à 67 000 euros » ajoute le baromètre Guy Hoquet.

« Acheteurs, vendeurs : qui va payer l’addition ? Si les indicateurs sont au vert pour le moment, les signes avant-coureurs d’un changement de paradigme doivent retenir notre attention. Concrètement, avec l’augmentation des taux de crédits, les acheteurs seuls ne pourront pas absorber tout le poids de cette hausse. Les vendeurs vont devoir revoir leurs prétentions » conclut Stéphane Fritz, président de Guy Hoquet l’Immobilier.

Baromètre Guy Hoquet l'Immobilier : vers un changement de paradigme ?