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Le choix Immoweek : « TLT 2019 », un avant-goût des débats

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le 25 Oct 2019

Vous l’avez, bien sûr, tous déjà noté dans vos agendas : l’édition 2019 des « Trophées Logement & Territoires », la dixième à ce jour, aura lieu le 27 novembre, à partir de 8h30, dans les Salons Hoche au 9, avenue Hoche, dans le 8ème arrondissement. Mais comme vous le savez, ce grand évènement fera, bien sûr, la part belle à la cérémonie de remise des Trophées, mais aussi à des débats qui promettent d’être animés. Retrouvez-les dans notre « + de la semaine ».

Animées par Catherine Bocquet, d' »Immoweek », et Eric Tréguier, de « Challenges », les deux tables rondes reprennent les problématiques actuelles du résidentiel. Elles seront ouvertes, respectivement, par Michel Mouillart, professeur d’Economie à l’université de Paris-Ouest, Frics, et Claire Julliard, sociologue spécialiste du logement et de l’immobilier.

La première, « A l’approche des municipales : les élus face au défi du logement », se frotte à un paradoxe : alors que le thème du logement a été absent du quinquennat, particulièrement lors des différents débats liés aux revendications des Gilets Jaunes, les maires sont en première ligne du problème. Comment font-ils pour l’affronter, qui plus est à la veille d’une campagne des municipales qui commence ? Sont donc conviés des maires d’Ile-de-France, mais aussi d’ailleurs : Yannick Borde, maire de Saint-Berthevin (53) ; Christian Dupuy, maire de Suresnes (92) ; Marc-Antoine Jamet, maire de Val-de-Reuil (27) ; Jean-Luc Lagleize, député de Haute-Garonne en charge d’une mission sur le foncier et le prix des logements ; Sylvine Thomassin, maire de Bondy (93).

Le second débat, « le logement social : évolution ou révolution ? », revient sur la réforme profonde que connaît le monde du logement social, ses conséquences, les nouvelles problématiques qui sont apparues, ainsi que les initiatives du privé dans le secteur. Sont donc conviés Nadia Bouyer, directrice générale de Seqens ; Serge Contat, directeur général de la RIVP ; Emmanuelle Cosse, présidente de Coallia Habitat ; Valérie Maréchal, senior fund portfolio manager de Swiss Life Reim France et André Yché, président du directoire de CDC Habitat.

Voici donc les débats que vous pourrez retrouver : n’oubliez pas que le bulletin d’inscription est, d’ores et déjà, disponible et en ligne…

Arthur de Boutiny

Journaliste Rédacteur

Édito
par Anthony Denay

le 16/03/2023

Le logement, « bombe sociale »

Sur le logement, le gouvernement fait consensus… contre lui.

Réunis à l’occasion d’une table ronde au Mipim, Véronique Bédague (Nexity), Emmanuelle Cosse (Union Sociale pour l’Habitat) et Cédric Van Styvendael (maire de Villeurbanne) n’ont pas eu de mots assez durs pour fustiger la politique, ou plutôt la non-politique, conduite sur le front du logement par l’exécutif. Peu importent les tendances politiques, les orientations idéologiques et philosophiques des uns et des autres, les conclusions sont similaires. Déni, inaction, immobilisme, désintérêt, dédain, irresponsabilité… Autant de griefs à l’endroit d’un pouvoir jugé hors-sol et (du moins sur le thème du logement) anti-social. Olivier Klein, l’actuel titulaire du portefeuille, a pris la parole en préambule… et en visioconférence. Il a fait – logiquement – preuve de volontarisme, expliqué qu’il finirait par trouver une oreille attentive de la part de la Première ministre et du Président de la République. Les acteurs cités plus haut n’ont pas  directement orienté leurs flèches contre lui, louant sa connaissance du terrain en tant qu’élu local et sa pugnacité pour faire avancer les dossiers. Mais ont, néanmoins, émis des réserves quant à sa capacité à infléchir la politique gouvernementale, à réussir là où ses prédécesseurs à ce poste ont manifestement échoué.

« J’ai l’impression que le gouvernement n’a pas conscience de ce qui est en train de se passer dans le pays » a déploré Véronique Bédague. Emmanuelle Cosse lui a embrayé le pas : « je suis sidérée que le logement ne soit pas érigé comme une priorité, car même d’un point de vue économique, c’est un énorme manque à gagner. L’Etat ne fait que colmater les brèches, n’agit que par à-coups, n’a aucune vision stratégique ». Sur un front plus politique, elle a évoqué la houleuse réforme des retraites, qui fait tant débat aussi bien à l’Assemblée nationale que dans la rue, mais aussi l’ancien mouvement des Gilets jaunes, comme autant de symptômes pas entièrement décorrélés des questions liées au logement (pénurie, hausse de la taxe foncière…). De son côté, l’édile de Villeurbanne a chiffré à 190 milliards d’euros le coût du mal-logement en Europe et a tenté d’expliquer l’immobilisme des différents gouvernements constitués par Emmanuel Macron depuis son accession au pouvoir en 2017 par une approche philosophique qui se distinguerait de celle de ses prédécesseurs : « nous voyons bien que le Président de la République est un adepte de la mobilité, qu’il n’est pas un fan absolu de la propriété, de la pierre, synonyme d’immobilisme et d’adaptation moindre aux nouvelles réalités économiques et professionnelles qu’il appelle de ses vœux en France ». Le terme de « bombe sociale » a été maintes fois répété, asséné tel un mantra, par Olivier Klein lui-même en préambule de la conférence. Des mots, encore des mots pour Emmanuelle Cosse qui, en plus des slogans parfois un peu faciles, souhaite voir mises en place de véritables actions pour remédier à ce constat sur lequel tout le monde s’accorde. Chiche ?

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