Un marché de l’ancien résilient

A fin mars, on dénombre 1 080 000 logements anciens vendus sur les douze derniers mois. Un chiffre en progression de 4 % sur un an et supérieur de 33 % à sa moyenne long terme (811 000 ventes annuelles, en moyenne, entre 2000 et 2020).

Contrairement à ce que certains anticipaient, aucun retournement des prix ou baisse franche des valeurs n’est enregistré au niveau national. A fin mai 2021, d’après les projections des notaires, le prix d’un appartement en France métropolitaine progresse de 3,2 % sur un an (+6,3 % en décembre 2020). A fin mai 2021 toujours, la valeur moyenne d’une maison dans l’Hexagone est supérieure de 6,3 % à celle observée à la même date l’année dernière (la hausse était de 6,5 % en décembre 2020). Sur les trois derniers mois, le prix moyen d’un appartement augmente de 0,4 % et celui d’une maison, de 2,1 %.

Le marché de l’ancien en Ile-de-France

Dans l’ancien, au premier trimestre 2021, les ventes franciliennes s’établissent à 38 740 unités et progressent de 3 % par rapport au premier trimestre 2020. Ce total est supérieur de 12 % au volume moyen enregistré au cours des premiers trimestres des dix dernières années (34 590 ventes).

Après une baisse annuelle des ventes de 16 % en 2020, les volumes parisiens ne semblent pas rebondir en ce début d’année 2021. Au premier trimestre 2021, seulement 7 580 ventes ont été conclues dans la Capitale. Un résultat en retrait de 5 % par rapport à celui enregistré un an plus tôt.

Les valeurs parisiennes, en hausse ininterrompue depuis plus de cinq ans, ont amorcé une diminution à partir de fin novembre 2020. De décembre 2020 à fin mars 2021, le prix moyen parisien a diminué de 1,3 %. Il reste stable depuis et atterrit à 10 690 du m2 en juin 2021. A cette date, son évolution annuelle n’est plus que de +0,2 % (contre +5,4 % en décembre 2020).

Le neuf, un secteur en pleine crise de l’offre

Sur l’ensemble du premier trimestre 2021, 30 497 logements ont été réservés en France métropolitaine, un volume en augmentation de 16,2 % par rapport à celui enregistré au premier trimestre 2020, mais qui reste inférieur à celui de 2019, 2018 et 2017. Ces réservations ont porté majoritairement sur des logements collectifs (94 % des réservations).

Si ces chiffres sont bien orientés à court terme, la dynamique est donc toute autre sur une période d’analyse plus longue. En effet, entre avril 2020 et fin mars 2021, seules 105 179 réservations ont été effectuées, soit 16,2 % de moins qu’au cours des douze mois précédents.

Les mises en vente s’établissent, quant à elles, à 23 445 unités et progressent de 12,1 % par rapport au même trimestre de l’année dernière. Un niveau bas, non enregistré depuis le premier trimestre 2015.

Le marché francilien plus durement touché

Dans le neuf, les ventes en Ile-de-France s’établissent à 5 985 unités au premier trimestre 2021 et porte quasi exclusivement sur des logements collectifs (97 %). Ce volume est en retrait de 4 % par rapport à celui enregistré au premier trimestre 2020 et atteint un niveau bas, non enregistré depuis 2015.

Sur les trois premiers mois de 2021, seulement 21 ventes dans le neuf ont été conclues dans la Capitale et 16 logements mis en vente…

Le résidentiel reste dynamique en 2021 selon Ikory