Dans cette optique, et afin d’accélérer ce mouvement, Soliha, dirigé par Michel Pelenc, formule, dans une note remise à la ministre du Logement, Emmanuelle Wargon, 10 mesures à prendre :

revaloriser la prime d’intermédiation locative à 3 000 euros pour qu’elle soit incitative ;
augmenter le financement de la prestation « captation » en la portant de 600 euros à 1 100 euros, selon la tension de marché des zones ;
mettre au point un package « aides à la pierre, sécurisation, fiscalité, intermédiation locative » ;
redonner à l’Anah son rôle de chef de file « propriétaires-bailleurs », soit lui fixer des objectifs de réhabilitation de logements locatifs beaucoup plus ambitieux en confortant son budget ;
réviser la boîte à outils actuellement à disposition pour transformer les logements locatifs privés. Le conventionnement doit être toiletté. Le déficit foncier (non revisité depuis 40 ans) pourrait être majoré et lié à un pourcentage minimum de travaux de rénovation énergétique pour aller vers un parc de logements locatifs privé économe en énergie ;
assouplir les conditions de la garantie Visale pour permettre sa continuité lors du glissement de bail vers le mandat de gestion ;
relever le plafond prévu par la garantie Visale pour la prise en charge des dégradations locatives, le porter à 6 mois de loyer ;
mobiliser le parc privé locatif à destination des travailleurs clés grâce un soutien de l’intermédiation locative par les employeurs via Action Logement ;
nommer un correspondant logement d’abord dans chaque département ;
lancer une campagne de communication nationale de soutien à la captation de logements privés à des fins sociales.

Soliha : 10 propositions pour mobiliser le parc privé à des fins sociales