Symbole par excellence de la concentration urbaine, Paris ne fait plus autant tourner les têtes, comme en attestent les 79 % d’interrogés qui déclarent ne pas être attirés par l’agglomération de la Capitale.

Néanmoins, les plus jeunes semblent être les plus sensibles aux charmes des grandes villes, ainsi qu’aux multiples possibilités qu’elles proposent : sorties nocturnes, virées culturelles, activités sportives… Ils sont 49 %, âgés de moins de 35 ans, à revendiquer leur attirance pour les villes de plus de 100 000 habitants. Parmi les 50 ans et plus, ils ne sont, en revanche, que 12 %.

Les centres-villes, là où la concentration est la plus importante, n’attire qu’un tiers des sondés (31 %). Plusieurs facteurs peuvent expliquer ce chiffre, comme la pollution (rédhibitoire pour 48 % des interrogés), le bruit (53 %) ou encore le coût de la vie (37 %).

Depuis le début de la crise sanitaire, 79 % de la population s’est posée des questions sur son mode de vie urbain et plus des deux tiers des sondés ont songé à déménager dans une zone rurale ou une ville plus petite.

Les grandes villes ont moins la cote auprès des Français