
Pour ce « + de la semaine », nous revenons sur le Prix Haussmann 2019, organisé par la Fnaim du Grand Paris, qui récompense les livres consacrés à l’immobilier. Remis cette année par Geoffroy Didier, conseiller régional d’Ile-de-France et député européen, le Prix a été attribué à « L’Atlas du Paris antique », signé Didier Busson, archéologue de la Mairie de Paris. L’occasion de donner un coup de projecteur sur une littérature toujours fournie sur l’urbanisme…
« A l’heure où le Grand Paris sort de terre, il nous est apparu important de nous remémorer notre passé pour découvrir notre présent. Si nous ne pouvons évoquer Paris sans penser à Haussmann, c’est aussi parce que c’est lui qui a su révéler son histoire notamment antique, tels que les thermes de Cluny, les arènes de Lutèce en leur donnant une place privilégiée dans la ville » explique Michel Platero, président de la Fnaim du Grand Paris, pour justifier ce choix. En effet, Didier Busson invite dans son oeuvre à se pencher sur Lutèce, la cité antique qui a contribué à façonner l’urbanisme de la Ville actuelle et par là-même, celle du Grand Paris. Passé et présent se conjuguent ensemble pour permettre la Capitale de détenir son rayonnement international.
3 accessits ont été décernés :
– « Visages, façons et coutumes du Paris populaire », de Claude Dubois : une histoire du Paris populaire et du titi parisien terminée selon l’auteur « après le massacre des Halles dans les années 1970 » et la naissance d’ un nouveau Paris et une autre histoire… « loin de Pantruche, loin de Paname ».
– « Seize promenades historiques dans Paris », de Maurice Garden et Jean-Luc Pinol : les auteurs nous invitent à découvrir en détail 16 quartiers de la Capitale, des Champs Elysées à la rue Vieille du Temple en passant par la Butte aux Cailles, la rue Saint Dominique,
– « Architectures brutalistes – Paris et ses environs », de Simon Texier et Samuel Picas. Apparu dans les années 1950, le brutalisme s’inspire notamment des réalisations de Le Corbusier et aime l’utilisation du béton « brut de décoffrage », sans ornements ni fioritures. D’autres matériaux, comme le métal, la pierre ou le verre, ont ensuite été intégrés à des constructions se réclamant du même mouvement. Les auteurs invitent donc à une ballade parisienne dans cette architecture brutaliste.
Le jury du Prix Haussmann 2019 se composait du président de la Fnaim du Grand Paris, du président adjoint de la Fnaim du Grand Paris, du président de la Région Fnaim Ile-de-France, du président du Ceser Ile-de-France, du préfet de la Région Ile-de-France, du Conseil Régional d’Ile-de-France et de la Maire de Paris.

Arthur de Boutiny
Journaliste Rédacteur