
Deskeo fait le point sur les conséquences du confinement, en réalisant un sondage auprès de 2 915 professionnels, et le fait est que les conséquences sur les mentalités sont déjà là : 62 % des sondés souhaite continuer à travailler à distance après la crise sanitaire, avec seulement 12 % qui ne souhaitaient pas changer leurs habitudes.
38 % des sondés apprécient de ne pas perdre de temps dans les transports, 27 % de pouvoir travailler au calme et, de façon générale, de pouvoir devenir créatifs et productifs sur un lieu de vie et de pouvoir changer de pièce au gré de la journée. Pour pouvoir faire davantage de home office, 77 % des femmes et plus de 82 % des hommes sont tout à fait prêts à ne plus avoir un poste de travail attitré au bureau et à faire du « flex-desk ».
Autrement, 43 % des confinés regrettent l’émulation collective émanant d’un espace de travail dynamique et 35 % leurs collègues. 85 % des Français auront, après le confinement, un avis positif sur une entreprise qui proposera du « home office » et 86 % un a priori négatif sur une société qui s’y opposera.
55 % des Français pensent que leur entreprise sera favorable au télétravail, dont 51 % pensent qu’il sera plutôt favorable et 4 % tout à fait d’accord, tandis que 36 % pensent que leur entreprise sera plutôt contre et 8 % totalement opposée. 42 % des hommes déclarent que le « home office » est incompatible avec leur activité professionnelle et 41 % des femmes que leur entreprise a une culture du présentéisme trop importante.

Arthur de Boutiny
Journaliste Rédacteur