« Dans un contexte d’inflation et d’importante volatilité des matières premières, le coût devient un indicateur de performance majeur » indique CBRE pour contextualiser son étude. En plus du traditionnel loyer, poste de dépense abondamment étudié et documenté, le conseil en immobilier s’intéresse aux charges et dépenses privatives.

L’énergie arrive en tête de liste, avec une explosion de sa consommation mondiale couplée à une nécessité de renouveler le parc nucléaire afin d’augmenter la part de renouvelable dans le mix énergétique.

L’étude tire comme principaux enseignements qu’au-delà des valeurs moyennes, le niveau des dépenses (notamment énergétiques) peut varier en fonction du type de prestation (niveau de gamme et niveau d’utilisation), mais aussi des caractéristiques de l’immeuble.

De plus, comme indiqué précédemment, la consommation énergétique devient un sujet incontournable : ainsi, les récentes évolutions réglementaires européennes (taxonomie verte) ou nationales (dispositif éco-énergie tertiaire, RE 2020), de même que l’augmentation des coûts, conduisent les acteurs « à se mobiliser pour identifier et utiliser les différents leviers à leur disposition ».

Concernant la stratégie de CBRE relative à ces questions, Cédric Nicard, directeur du développement durable, explique : « CBRE a fait le choix d’acheter 100 % d’énergie verte pour ses activités de property management. Nos clients bénéficient donc d’un contrat énergie verte qui est définie par un certificat vert et qui engage le fournisseur à vendre une partie des volumes venant de l’éolien, de l’hydraulique ou du solaire ».

Enfin, l’étude indique que, concernant les parties privatives (en niveau medium), le principal poste de dépense concerne la maintenance et les réparations multi-techniques (23 %), suivi du management et pilotage (18 %) et, enfin, de la réception/accueil (17 %).

Pour les parties communes, la structuration du budget s’articule autour des fluides (eau, électricité, production de froid et de chaud…) qui représentent 40 % du budget en option medium.

Pour conclure, CBRE indique que « l’amélioration de la facture énergétique passera par trois leviers majeurs : le choix d’un immeuble performant, une politique d’achat permettant de maîtriser son approvisionnement et une gestion précise des installations techniques pour optimiser la consommation ».

CBRE dévoile un "benchmark" sur les coûts d'utilisation des immeubles tertiaires en France