Quelles sont les attentes des actifs en matière de bureaux ? 62 % des personnes interrogées qui se disent « tout à fait satisfaites de leur qualité de vie au travail », occupent un bureau fermé. Si les bureaux privatifs ont le vent en poupe, les open space, eux, semblent être moins appréciés des actifs. En effet, parmi ceux qui travaillent dans un espace ouvert, seuls 38 % affirment être « très satisfaits de leur qualité de vie au bureau ».

Et preuve que les bureaux clos survivent à la pandémie, parmi les premiers et seconds choix des postes de travails privilégiés, figurent les postes attribués dans des bureaux fermés, pour 50 % des répondants. 42 % admettent, eux, préférer un poste attribué dans un petit bureau partagé et 35 %, un poste attribué dans un open space. Seuls 30 % des personnes interrogées opteraient pour un poste non attribué.

Pourtant, avant la pandémie, le flex office était déjà une réalité pour 17 % des personnes interrogées, en particulier dans le secteur Amsterdam/Rotterdam/La Haye (30 %).

De nouveaux espaces de travail

D’après cette étude, même avant la pandémie, le travail en dehors du bureau (au moins une journée par mois) concernait déjà un tiers des actifs. 19 % des répondants télétravaillaient même depuis leur domicile, un chiffre qui grimpe en flèche à Paris, à 26 %.

32 % des salariés et indépendants travaillaient aussi ailleurs : dans des espaces de coworking (14 %), dans des espaces publics comme des cafés (14 %), dans les transports (12 %), dans les parcs et jardins (10 %). Pour 24 % des répondants, leur domicile est même le lieu idéal pour travailler 100 % de leur temps.

Parmi ceux qui, à l’avenir, télétravailleront deux jours ou plus par semaine, 55 % sont ainsi d’accord pour dire qu’il serait important d’y ajouter un tiers-lieu de travail (coworking…). D’après les réponses données, ces tiers-lieux devront être proches du domicile et dotés de tous les services nécessaires.

Le bureau de demain

D’après Actineo, » les espaces qui feront la différence seront écoresponsables et durables, éthiques, encourageant la créativité ». En effet, le scénario jugé à la fois souhaitable et probable par les actifs pour le bureau de demain inclus : une plus grande attention accordée à l’écologie et au bien-être dans la conception des espaces de travail ; plus d’autonomie et de flexibilité pour l’ensemble des répondants ; une déconnexion croissante entre l’accomplissement du travail et la présence physique dans les locaux de l’entreprise. Autrement dit, venir au bureau tous les jours de la semaine ne serait peut-être plus impératif.

Enquête Actineo : le flex office progresse, mais le bureau privatif résiste