Les volumes investis sur le marché lyonnais au premier trimestre 2021 ont atteint 235 millions d’euros, un résultat certes en recul de 59 % par rapport à un premier trimestre 2020 particulièrement bon, mais supérieur de 26 % à la moyenne décennale. Dans la continuité de 2020, la deuxième plus importante métropole régionale en investissement a été Marseille, qui a totalisé un volume d’investissement de 175 millions d’euros au premier trimestre 2021, en grande partie grâce à la cession par Covivio de l’immeuble de bureaux « Astrolabe », pour 88 millions d’euros.

Vient ensuite le marché niçois, qui a connu une forte dynamique avec 92 millions d’euros investis, contre aucune transaction au premier trimestre 2020. Il est suivi des marchés de Bordeaux avec 70 millions d’euros investis (+31 % sur un an), de Lille (66 millions d’euros, à -50 %), de Toulouse (23 millions d’euros, à -59 %) et de Nantes (11 millions d’euros, à -66 %).

La logistique, classe d’actifs préférée en régions

Tous les segments de marché ont connu une baisse de leurs volumes investis sur un an, à l’exception de celui des biens compris entre 20 et 50 millions d’euros, qui a été prépondérant au premier trimestre 2021, avec 567 millions d’euros investis, en hausse de 42 % sur un an.

Avec 694 millions d’euros investis, les entrepôts logistiques ont été la classe d’actifs la plus prisée en régions au premier trimestre, représentant 40 % des montants investis, en hausse de 6v% par rapport à l’année 2020.

Concernant les autres actifs, l’activité en bureaux a été similaire à celle de la logistique, avec un volume d’investissement de 689 millions d’euros (-19 % sur un an). Les commerces ont, pour leur part, connu une baisse annuelle de 13 %, avec 231 millions d’euros investis sur cette période. Enfin, l’investissement en locaux d’activités a connu une baisse de 18 % sur un an, avec un volume de 102 millions d’euros au premier trimestre, soit une part de 6 %.

Les investisseurs français ont dominé le marché, concentrant 56 % des montants investis au premier trimestre. Toutefois, « la part des investisseurs internationaux est historiquement élevée » précise Vincent Delattre, directeur investissement régions. En effet, cette part atteint 44 %, soit un niveau supérieur à celui des années 2017-2020.

JLL : un début d'année dynamique pour le marché de l’investissement en régions