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Le « Choix Immoweek » : BBCA dévoile les lauréats des Trophées du Bas Carbone 2022

ActualitésGreen & Innovations

le 27 Sep 2022

Lors du Sibca 2022,  l’Association BBCA a dévoilé les Trophées BBCA 2022 qui mettent en lumière les maîtres d’ouvrage, les territoires et les opérations immobilières exemplaires en matière de bas carbone. « Comme Julien Denormandie l’a exprimé lors de sa prise de parole lors du salon, nous avons toutes les raisons d’être fiers de la dynamique collective bas carbone engagée par le secteur français de l’immobilier et de la construction. Nous restons mobilisés pour l’amplifier » s’enthousiasme Stanislas Pottier, président de l’Association BBCA… Il s’agit du choix Immoweek de ce mardi 27 septembre 2022.

WO2-Woodeum, Gecina, PariSeine, Redman, Gecina et Ewane Assets (Maroc) ont remporté le nouveau Prix BBCA Intensité Bas Carbone. Sésame inédit des Trophées BBCA 2022, le Prix Intensité Bas carbone distingue les maîtres d’ouvrage qui massifient leur production en bâtiments bas carbone et comptent 30 % minimum de leur production en cours en opérations bas carbone exemplaires (du permis de construire à la livraison). 100 % de production en BBCA pour Woodeum-WO2 (33 opérations pour 365 000 m2) et PariSeine (3 opérations pour 11 000 m2), 83 % pour Redman (76 000 m2 pour 7 opérations), 65 % pour Gecina (11 opérations pour 105 000 m2) et 100 % pour la société Ewane Assets, localisée à Casablanca.

Pour sa quatrième édition annuelle, le Palmarès BBCA des Maîtres d’Ouvrage 2022 dévoile le Top 10 des acteurs qui ont engagé ou déjà livré le plus d’opérations bas carbone BBCA selon deux critères, les mètres carrés et le nombre d’opérations, sur deux périodes, le cumul depuis 2016 et la production de l’année : au total, quatre classements sont publiés. Les Groupes Nexity, Woodeum-WO2 et Bouygues Immobilier représentent le Top 3.

A noter : 450 opérations pour trois millions de mètres carrés se sont engagées dans la démarche BBCA depuis 2016, une progression de 55 % par rapport à 2021. La rénovation bas carbone se développe avec 58 de ces opérations et 350 000 m2.

Maxime Zivanovic

Édito
par Anthony Denay

le 16/03/2023

Le logement, « bombe sociale »

Sur le logement, le gouvernement fait consensus… contre lui.

Réunis à l’occasion d’une table ronde au Mipim, Véronique Bédague (Nexity), Emmanuelle Cosse (Union Sociale pour l’Habitat) et Cédric Van Styvendael (maire de Villeurbanne) n’ont pas eu de mots assez durs pour fustiger la politique, ou plutôt la non-politique, conduite sur le front du logement par l’exécutif. Peu importent les tendances politiques, les orientations idéologiques et philosophiques des uns et des autres, les conclusions sont similaires. Déni, inaction, immobilisme, désintérêt, dédain, irresponsabilité… Autant de griefs à l’endroit d’un pouvoir jugé hors-sol et (du moins sur le thème du logement) anti-social. Olivier Klein, l’actuel titulaire du portefeuille, a pris la parole en préambule… et en visioconférence. Il a fait – logiquement – preuve de volontarisme, expliqué qu’il finirait par trouver une oreille attentive de la part de la Première ministre et du Président de la République. Les acteurs cités plus haut n’ont pas  directement orienté leurs flèches contre lui, louant sa connaissance du terrain en tant qu’élu local et sa pugnacité pour faire avancer les dossiers. Mais ont, néanmoins, émis des réserves quant à sa capacité à infléchir la politique gouvernementale, à réussir là où ses prédécesseurs à ce poste ont manifestement échoué.

« J’ai l’impression que le gouvernement n’a pas conscience de ce qui est en train de se passer dans le pays » a déploré Véronique Bédague. Emmanuelle Cosse lui a embrayé le pas : « je suis sidérée que le logement ne soit pas érigé comme une priorité, car même d’un point de vue économique, c’est un énorme manque à gagner. L’Etat ne fait que colmater les brèches, n’agit que par à-coups, n’a aucune vision stratégique ». Sur un front plus politique, elle a évoqué la houleuse réforme des retraites, qui fait tant débat aussi bien à l’Assemblée nationale que dans la rue, mais aussi l’ancien mouvement des Gilets jaunes, comme autant de symptômes pas entièrement décorrélés des questions liées au logement (pénurie, hausse de la taxe foncière…). De son côté, l’édile de Villeurbanne a chiffré à 190 milliards d’euros le coût du mal-logement en Europe et a tenté d’expliquer l’immobilisme des différents gouvernements constitués par Emmanuel Macron depuis son accession au pouvoir en 2017 par une approche philosophique qui se distinguerait de celle de ses prédécesseurs : « nous voyons bien que le Président de la République est un adepte de la mobilité, qu’il n’est pas un fan absolu de la propriété, de la pierre, synonyme d’immobilisme et d’adaptation moindre aux nouvelles réalités économiques et professionnelles qu’il appelle de ses vœux en France ». Le terme de « bombe sociale » a été maintes fois répété, asséné tel un mantra, par Olivier Klein lui-même en préambule de la conférence. Des mots, encore des mots pour Emmanuelle Cosse qui, en plus des slogans parfois un peu faciles, souhaite voir mises en place de véritables actions pour remédier à ce constat sur lequel tout le monde s’accorde. Chiche ?

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