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Le Choix Immoweek : clap de fin pour la réhabilitation de la Maison de la Radio et de la Musique

ActualitésBureaux

le 14 Fév 2023

L’iconique Maison de la Radio et de la Musique, siège de Radio France et curiosité architecturale avec sa forme cylindrique s’affranchissant des traditionnels angles droits, va connaître une seconde jeunesse à la suite de plusieurs séries de travaux réalisés, visant à la moderniser et à la conformer aux normes actuelles en matière de sécurité. C’est le Choix Immoweek du jour !

A l’issue de quatorze années de travaux et cinq phases opérationnelles, 90 000 m2 sur les 110 000 m2 de surface ont été réhabilités en site occupé par Architecturestudio, SRA Architectes et Egis (dans le cadre de la maîtrise d’œuvre d’exécution des phases 3 et 4) et achèvent la réhabilitation de la Maison de la Radio et de la Musique.

C’est probablement l’un des bâtiments les plus distinctifs de la Capitale : à quelques mètres de la Tour Eiffel, la Maison de la Radio et de la Musique affiche sa charpente tout en rondeurs suggérant une sorte de vaisseau spatial tout droit sorti d’un film de science-fiction. C’est pourtant vers le passé qu’il faut regarder pour connaître la genèse du projet. En 1952, la RTF (Radiodiffusion-télévision française) souhaite rassembler ses différentes adresses éparpillées un peu partout dans Paris et sa banlieue en un seul et unique endroit ; cela tombe bien, le Conseil municipal de Paris lui cède un terrain de 38 000 m2 au cœur du 16ème arrondissement, en lieu et place d’une ancienne usine à gaz.

Bordé par la Seine, l’endroit présente l’avantage de n’être qu’à quelques pas de la Dame de fer, situation géographique idéale pour pouvoir bénéficier de ses émetteurs et assurer, ainsi, une partie des radiodiffusions. C’est l’architecte Henry Bernard qui remporte le concours pour la construction du site, le jury récompensant son audace et le caractère unique de son projet. Ce cylindre reconnaissable entre mille doit incarner « la modernité et la grandeur de la France » aux yeux des autres pays. Le général de Gaulle en personne, alors chef de l’Etat, honore de sa présence l’inauguration du bâtiment le 14 décembre 1963 ; il traversera les décennies en majesté, témoin des évolutions de la société narrées en continu sur les ondes de la RTF d’abord, puis de l’ORTF et, enfin, de Radio France.

Cependant, les années passant, l’anachronisme des lieux se fait de plus en plus remarquer ; un projet de réhabilitation est lancé début 2003, à la suite d’un avis défavorable émis par la préfecture de Police quant à l’occupation future du site. La sécurité de ce dernier est pointée du doigt, notamment la très faible stabilité au feu des différentes structures, ainsi que les délais d’évacuation trop élevés des usagers en cas d’alerte incendie. Les travaux se déroulent parallèlement à la poursuite des activités du site à la suite du concours remporté en 2005 par l’agence Architecturestudio, désignée lauréate. Les travaux sont scindés en cinq phases justement pour répondre aux différentes contraintes de fonctionnement.

La rénovation prévoyait, entre autres : la mise aux normes incendie générale et le désamiantage de l’ensemble du bâtiment, la création d’un auditorium, la rénovation du Studio 104, la construction d’un parking souterrain de cinq niveaux, le réaménagement de la tour de stockage d’archives en bureaux, la restructuration en site occupé de toute la grande couronne et la modernisation de tous les moyens techniques radiophoniques des antennes.  En 2013, la groupement SRA Architectes et la société d’ingénierie Egis remportent l’appel d’offres lancé pour la maîtrise d’œuvre d’exécution des phases 3 et 4 et des aménagements extérieurs. Dans la continuité des phases 0, 1 et 2 menées par Architecturestudio, les deux acteurs susnommés poursuivent l’opération et livrent les phases 3 et 4 de la réhabilitation de la Maison de la Radio et de la Musique. Place à une seconde jeunesse !

Anthony Denay

Édito
par Anthony Denay

le 16/03/2023

Logements et bureaux : bienvenue dans l’ère de la porosité

Le Cercle Pierres d’Angle s’est réuni ce jeudi 23 mars 2023 afin d’évoquer un sujet loin d’être négligeable : les nouvelles tendances marketing transférables du logement au bureau.

Si un mot, un seul, devait être extrait de ces instructifs échanges entre professionnels, il s’agirait de « porosité ». Pourquoi ? Tout simplement car logements et bureaux possèdent de plus en plus des caractéristiques qui les relient, les connectent, les rendent interdépendants les uns vis-à-vis des autres. Aujourd’hui, le bureau entre dans le logement et le logement entre dans le bureau. Après tout, qu’y a-t-il d’étonnant à cela ? Qui peut encore désormais s’en étonner ? Depuis la crise Covid, le travail, historiquement éloigné du domicile, s’est immiscé dans les foyers, rythmant les quotidiens domestiques, « poussant les murs » pour se faire une place, tantôt dans le salon, tantôt dans la cuisine, tantôt dans l’une des chambres, parfois (pour les plus chanceux) au sein d’une pièce exclusivement réservée à cet effet. A l’inverse, les immeubles de bureaux ont dû abandonner leur rigidité traditionnelle pour devenir des lieux de vie s’apparentant à des logements classiques ; des lieux de vie où l’on peut travailler, bien sûr (cela reste l’objet premier du lieu), mais aussi échanger, se reposer, se restaurer, voire se divertir. Petite anecdote : le nombre de coins cuisines ont explosé au sein des immeubles tertiaires. Des coins cuisine « comme à la maison », pas de grands restaurants d’entreprises surpeuplés ou de corners food…

Bref, le temps des univers silotés, isolés, semble passé de mode. Les nouveaux logements intègrent de plus en plus certaines caractéristiques du bureau, avec des espaces entièrement consacrés au télétravail, tandis que les nouveaux bureaux ont perdu en rigidité pour offrir des caractéristiques et un confort à même de faire se sentir les collaborateurs « comme à la maison ». Dès lors, il apparaît logique que les équipes marketing des grands groupes immobiliers multiplient les ponts entre ces deux univers qui, historiquement, ne semblaient pas destinés à se rapprocher un jour…

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