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« Pierres d’Or » 2022 : qui sera élu(e) dans la catégorie « Promoteur » ?

ActualitésBureaux

le 01 Déc 2021

Le bulletin de vote pour les « Pierres d’Or » 2022 est désormais accessible et ce, jusqu’au 19 décembre minuit. Nous vous proposerons donc, chaque jour, de revenir sur les parcours des différents nommés de cette édition 2022. Pour lancer cette nouvelle série de rendez-vous hebdomadaires, aujourd’hui, place à la catégorie « Promoteur » !

 

 

Sabine Bourrut-Lacouture Lépine est directrice générale immobilier d’entreprise France chez Bouygues Immobilier. Titulaire d’un diplôme d’architecte d’intérieur obtenu en 1999 à l’Institut Français du Design, Sabine Bourrut-Lacouture Lépine entre en 2010 chez Bouygues Immobilier comme directrice développement de l’immobilier d’entreprise Ile-de-France, avant de devenir directrice du développement d’immobilier d’entreprise et de la « business unit » grandes affaires en 2013, poste qu’elle occupera jusqu’en 2015. Elle continue ensuite de gravir les échelons puisqu’elle est nommée directrice générale immobilier d’entreprise IDF de Bouygues Immobilier en 2018. Elle occupe ses fonctions actuelles depuis 2019. Sabine Bourrut-Lacouture Lépine a déjà obtenu le précieux sésame, en remportant, en 2019, la « Pierre d’Or Promoteur ».

Laurent Dumas est présiden-fondateur d’Emerige. Après avoir été conseiller financier chez Worms Gestion (1984-1986) puis indépendant, il crée Transimmeubles en 1989, qui deviendra Emerige en 2008. Président de la Villa Emerige, du Fonds de dotation Emerige, de la Compagnie Française de l’Orient et de la Chine, du conseil d’administration du Palais de Tokyo, secrétaire général de la Société des Amis du Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, Chevalier de l’Ordre National du Mérite, Chevalier des Arts et des Lettres. Il a obtenu la « Pierre d’Or Promoteur » en 2017 et 2020. Il a également été élu « Professionnel de l’Année » aux « Trophées Logement & Territoires » en 2016.

Jean-Frédéric Heinry est président d’Altarea Entreprise Studio. Il débute sa carrière en 1987 en tant que directeur d’opérations chez Sari Ingénierie, puis intègre Cogedim Entreprise, où il occupera le poste de directeur de programmes pendant dix ans. Après une année en tant que président de Cogedim en 2018, il intègre Altarea Entreprise Studio. En parallèle de ses activités, Jean-Frédéric Heinry est chargé d’enseignement à l’université de Paris 1-Panthéon Sorbonne. Il est également sociétaire et membre du comité d’orientation et de programmation de l’Institut Palladio.

Olivier de La Roussière est président de Vinci Immobilier. En 1981, il intègre Bouygues en tant qu’ingénieur commercial, puis ingénieur principal. Pendant 20 ans, Olivier de La Roussière fait partie de la gouvernance du groupe Sorif. Il y occupera successivement les postes de directeur des programmes, directeur, puis directeur à l’international, avant de devenir directeur général adjoint, pour finalement être nommé président. A partir de 2005, il rejoint Vinci Immobilier en tant que co-président. Un an plus tard, Olivier de La Roussière est nommé président du groupe, fonction qu’il occupe toujours. En dehors de ses activités, il est administrateur du Club de l’Immobilier, membre du bureau et administrateur de la FPI Ile-de-France et membre du comité directeur de la FPI. Olivier de La Roussière a également été élu « Pierre d’Or » Promoteur en 2009.

Anaïs Divoux

Édito
par Anthony Denay

le 16/03/2023

Le logement, « bombe sociale »

Sur le logement, le gouvernement fait consensus… contre lui.

Réunis à l’occasion d’une table ronde au Mipim, Véronique Bédague (Nexity), Emmanuelle Cosse (Union Sociale pour l’Habitat) et Cédric Van Styvendael (maire de Villeurbanne) n’ont pas eu de mots assez durs pour fustiger la politique, ou plutôt la non-politique, conduite sur le front du logement par l’exécutif. Peu importent les tendances politiques, les orientations idéologiques et philosophiques des uns et des autres, les conclusions sont similaires. Déni, inaction, immobilisme, désintérêt, dédain, irresponsabilité… Autant de griefs à l’endroit d’un pouvoir jugé hors-sol et (du moins sur le thème du logement) anti-social. Olivier Klein, l’actuel titulaire du portefeuille, a pris la parole en préambule… et en visioconférence. Il a fait – logiquement – preuve de volontarisme, expliqué qu’il finirait par trouver une oreille attentive de la part de la Première ministre et du Président de la République. Les acteurs cités plus haut n’ont pas  directement orienté leurs flèches contre lui, louant sa connaissance du terrain en tant qu’élu local et sa pugnacité pour faire avancer les dossiers. Mais ont, néanmoins, émis des réserves quant à sa capacité à infléchir la politique gouvernementale, à réussir là où ses prédécesseurs à ce poste ont manifestement échoué.

« J’ai l’impression que le gouvernement n’a pas conscience de ce qui est en train de se passer dans le pays » a déploré Véronique Bédague. Emmanuelle Cosse lui a embrayé le pas : « je suis sidérée que le logement ne soit pas érigé comme une priorité, car même d’un point de vue économique, c’est un énorme manque à gagner. L’Etat ne fait que colmater les brèches, n’agit que par à-coups, n’a aucune vision stratégique ». Sur un front plus politique, elle a évoqué la houleuse réforme des retraites, qui fait tant débat aussi bien à l’Assemblée nationale que dans la rue, mais aussi l’ancien mouvement des Gilets jaunes, comme autant de symptômes pas entièrement décorrélés des questions liées au logement (pénurie, hausse de la taxe foncière…). De son côté, l’édile de Villeurbanne a chiffré à 190 milliards d’euros le coût du mal-logement en Europe et a tenté d’expliquer l’immobilisme des différents gouvernements constitués par Emmanuel Macron depuis son accession au pouvoir en 2017 par une approche philosophique qui se distinguerait de celle de ses prédécesseurs : « nous voyons bien que le Président de la République est un adepte de la mobilité, qu’il n’est pas un fan absolu de la propriété, de la pierre, synonyme d’immobilisme et d’adaptation moindre aux nouvelles réalités économiques et professionnelles qu’il appelle de ses vœux en France ». Le terme de « bombe sociale » a été maintes fois répété, asséné tel un mantra, par Olivier Klein lui-même en préambule de la conférence. Des mots, encore des mots pour Emmanuelle Cosse qui, en plus des slogans parfois un peu faciles, souhaite voir mises en place de véritables actions pour remédier à ce constat sur lequel tout le monde s’accorde. Chiche ?

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