Comment se présente Edgar Suites ?

Avec deux autres associés entrepreneurs, Maxime Benoit et Grégoire Benoit, nous avons créé Edgar Suites en 2016. La société exploite des résidences d’appartements meublés, loués en courte durée avec services hôteliers. Le parc comprend, aujourd’hui, 54 « suites urbaines » dans 15 implantations à Paris et Bordeaux, sans compter des développements en cours en régions…

De gauche à droite : Maxime Benoit, Xavier O’Quin et Grégoire Benoit, co-fondateurs d’Edgar Suites

Pour les propriétaires, Edgar Suites propose une solution clé en main pour un investissement dans l’immobilier commercial et garantit des rentabilités élevées sur un segment de l’hébergement marchand en plein développement. Edgar Suites prend en charge tout ou partie du projet, de la recherche d’immeubles et locaux commerciaux exploitables, en passant par les démarches réglementaires, le suivi des travaux de transformation, la décoration, puis la commercialisation au long cours et l’exploitation des locaux.

Pour les voyageurs, Edgar Suites offre une expérience inédite avec le meilleur de l’hôtel dans un appartement, alliant décoration raffinée et prestations calibrées pour une clientèle toujours plus exigeante. Le bouquet de services offert permet d’assurer une prestation très qualitative (toutes nos implantations ont une note Booking supérieure à 9/10) pour voyager local à un tarif attractif. La marque Edgar Suites et les standards de prestation dupliquées sur toutes ses implantations sont la garantie pour le client d’un séjour dans une chaîne hôtelière d’une nouvelle ère…

Comment trouvez-vous de nouvelles opportunités de réalisation de résidences hôtelières ?

Nous avons une politique de prospection active auprès des propriétaires de bureaux (personnes physiques, « family offices », foncières, sociétés de gestion de portefeuilles) et des « brokers ». Notre format est particulièrement séduisant pour des propriétaires d’actifs « obsolètes », en décalage avec la demande solvable et rentable pour des raisons de localisation ou de caractéristiques techniques (taille des plateaux, hauteur sous plafond, prestations techniques). Nous travaillons également avec des promoteurs pour concevoir des projets (Vefa + Befa) à destination d’investisseurs institutionnels.

Exemple d’un immeuble obsolète dans le 16ème…

Quels coûts de transformation d’un immeuble de bureaux en résidence hôtelière ?

Forcément très variable en fonction du projet, de 1 500 à 3 000 euros du mètre carré.

Les conservez-vous en patrimoine ?

Jusqu’à maintenant, nous avons choisi un développement « asset light » afin de privilégier la croissance en autofinancement, une stratégie nettement moins consommatrice de fonds propres. Nous avons des partenaires investisseurs dans les murs, au cas par cas suivant la taille des projets. L’ensemble de notre parc en exploitation et en cours de livraison représente 60 millions d’euros d’actifs immobiliers et nous avons un portefeuille de projets en cours pour plus du double…

Quels avantages proposez-vous aux propriétaires de murs ?

Pour ceux qui sont déjà propriétaires : redonner de la valeur à leur actif et repartir sur un cycle long en diminuant le risque et en augmentant la rentabilité. Ils investissent pour la transformation de leur local d’un point de vue règlementaire et d’un point de vue travaux ; en contrepartie, nous proposons un loyer attractif par rapport au bureau et un engagement long sous forme d’un bail commercial ferme de 12 ans.

Pour les nouveaux investisseurs : profiter des bienfaits de l’immobilier géré ou l’exploitant est motivé à respecter ses engagements contractuels de par la création d’un fonds de commerce sur son activité.

… avant travaux (photos de gauche) et après. ©Crédit : Delphine Queme

Quelle stratégie de développement pour Edgar Suites ?

La crise du Covid constitue un accélérateur d’opportunités, car l’obsolescence des bureaux est accélérée par les changements d’usages et l’intensification des rotations pour la libération de locaux.
Nous sommes en phase avancée d’association avec un partenaire qui puisse nous aider à faire face à notre croissance…

A ce propos, quel(s) impact(s) la crise sanitaire a-t-elle entraîné sur votre activité ?

La résilience de notre modèle est très forte, avec un taux moyen d’occupation à 84 % en 2020, contre 95 % en 2019 !
L’autonomie alimentaire et sanitaire dans nos suites, qui comportent toutes une cuisine équipée, est un atout majeur.
La stratégie délibérée d’avoir mis l’expérience voyageur au cœur de notre projet d’entreprise est également une explication de nos excellents résultats par rapport à la concurrence car il est facile de baisser les prix, mais beaucoup plus difficile de passer d’une note Booking de 7,5/10 (moyenne des hôteliers à Paris) à 9,2/10 (moyenne des implantations Edgar Suites).

Xavier O’Quin (Edgar Suites) : « notre format est particulièrement séduisant pour des propriétaires d’actifs « obsolètes » »…