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Ceetrus renonce aux loyers des magasins fermés pendant le confinement

ActualitésCommerces

le 16 Avr 2020

Ceetrus, la foncière d’Auchan, annule pendant deux mois les loyers des enseignes françaises contraintes à la fermeture par le confinement face au Covid-19, a-t-elle annoncé, dans un contexte de fortes tensions entre commerçants et grands propriétaires.

Ceetrus, l’entité par laquelle Auchan Holdings détient les murs de multiples centres commerciaux, a décidé « l’annulation pure et simple des loyers dus pour la période du 15 mars au 15 mai 2020 pour tous ses locataires en France, à l’exception des commerces ouverts ». Cette période correspond globalement au strict confinement décrété par le gouvernement depuis la mi-mars pour éviter la propagation du Covid-19.

Il doit durer au moins jusqu’au 11 mai et, même après cette date, le calendrier de la réouverture des commerces reste incertain, en particulier pour les restaurants et les lieux culturels comme les cinémas. Avec cette décision, qui ne dispense toutefois pas les commerces de payer leurs charges, Ceetrus rejoint des annonces semblables de la SNCF et de la Compagnie de Phalsbourg.

Néanmoins, peu de propriétaires de centres commerciaux ont décidé de telles annulations. La fédération du secteur, le CNCC, n’encourage ses adhérents qu’à généraliser un report et encore, seulement pour les plus petites enseignes.
Cette position a suscité la colère des commerçants, qui réclament des annulations, et l’insatisfaction du gouvernement. Le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, a demandé aux grandes foncières d’en « faire plus ». En plus d’annuler les loyers sur deux mois, Ceetrus va, par ailleurs, permettre d’étaler jusqu’à la fin de l’année ceux qui seront dus du 15 au 31 mai. (AFP)

Arthur de Boutiny

Journaliste Rédacteur

Édito
par Anthony Denay

le 16/03/2023

Logements et bureaux : bienvenue dans l’ère de la porosité

Le Cercle Pierres d’Angle s’est réuni ce jeudi 23 mars 2023 afin d’évoquer un sujet loin d’être négligeable : les nouvelles tendances marketing transférables du logement au bureau.

Si un mot, un seul, devait être extrait de ces instructifs échanges entre professionnels, il s’agirait de « porosité ». Pourquoi ? Tout simplement car logements et bureaux possèdent de plus en plus des caractéristiques qui les relient, les connectent, les rendent interdépendants les uns vis-à-vis des autres. Aujourd’hui, le bureau entre dans le logement et le logement entre dans le bureau. Après tout, qu’y a-t-il d’étonnant à cela ? Qui peut encore désormais s’en étonner ? Depuis la crise Covid, le travail, historiquement éloigné du domicile, s’est immiscé dans les foyers, rythmant les quotidiens domestiques, « poussant les murs » pour se faire une place, tantôt dans le salon, tantôt dans la cuisine, tantôt dans l’une des chambres, parfois (pour les plus chanceux) au sein d’une pièce exclusivement réservée à cet effet. A l’inverse, les immeubles de bureaux ont dû abandonner leur rigidité traditionnelle pour devenir des lieux de vie s’apparentant à des logements classiques ; des lieux de vie où l’on peut travailler, bien sûr (cela reste l’objet premier du lieu), mais aussi échanger, se reposer, se restaurer, voire se divertir. Petite anecdote : le nombre de coins cuisines ont explosé au sein des immeubles tertiaires. Des coins cuisine « comme à la maison », pas de grands restaurants d’entreprises surpeuplés ou de corners food…

Bref, le temps des univers silotés, isolés, semble passé de mode. Les nouveaux logements intègrent de plus en plus certaines caractéristiques du bureau, avec des espaces entièrement consacrés au télétravail, tandis que les nouveaux bureaux ont perdu en rigidité pour offrir des caractéristiques et un confort à même de faire se sentir les collaborateurs « comme à la maison ». Dès lors, il apparaît logique que les équipes marketing des grands groupes immobiliers multiplient les ponts entre ces deux univers qui, historiquement, ne semblaient pas destinés à se rapprocher un jour…

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