On y lit que « Le plan Reset (celui de la direction actuelle du groupe, ndlr) est la seule réponse crédible aux défis auxquels URW fait face. Il protège les intérêts à long terme de tous les actionnaires ».

Le conseil de surveillance d’Unibail-Rodamco-Westfield réplique, ainsi, à ceux qu’il qualifie « d’activistes » (le consortium d’actionnaires minoritaires menés par l’entrepreneur Xavier Niel et l’ancien président Léon Bressler, ndlr) en appuyant la stratégie annoncée il y a quelques semaines.

« Le conseil de surveillance estime que la proposition des activistes ne répond pas au besoin de renforcement immédiat de la structure du capital d’URW et expose le groupe et ses actionnaires à un risque important » est-il indiqué dans le communiqué.

Et le conseil de surveillance présidé par Colin Dyer (notre photo) d’ajouter que « parier principalement sur une cession hypothétique de l’activité américaine dans deux ou trois ans, comme seule alternative à l’augmentation de capital pour assurer l’avenir du groupe, pourrait mettre le futur d’URW à risque. En outre, exposer le groupe à de potentielles dégradations successives de sa notation, et proposer de consommer ses liquidités dans l’attente de la vente des actifs américains, le mettrait en grande difficulté et pourrait le contraindre à brader des actifs ou à procéder ultérieurement à une augmentation de capital de plus grande ampleur et dans des conditions moins favorables ». Le conseil de surveillance persiste et signe sur son « Reset » ; l’histoire n’est pas terminée…

NB : à lire sur ce même sujet, l’édito de Pascal Bonnefille

URW : le conseil de surveillance dénonce la fronde des "activistes"