Celle-ci préconise aux actionnaires d’URW de voter « pour » l’augmentation de capital de 3,5 milliards d’euros proposée par le groupe, et « contre » la nomination au conseil de surveillance des membres proposés par le consortium.

Dans son rapport daté du 27 octobre, le conseil estime que » la proposition du groupe dissident [le consortium Léon Bressler/Xavier Niel] est déconcertante par son caractère incomplet et son optimisme discutable, en particulier compte tenu des circonstances actuelles… Nous considérons que l’idée de ne rien faire et de brûler des liquidités pendant une période pouvant atteindre trois ans, avant d’envisager la cession du portefeuille d’actifs américain et ce, probablement par à-coups, portefeuille que le groupe dissident dénigre par ailleurs publiquement, n’offre pas matière à conforter les investisseurs, notamment dans le contexte d’une montée en flèche des cas d’infection liés à la pandémie et d’un retour des gouvernements à une politique de confinements ». Et d’ajouter que « le fait d’attendre un nombre indéterminé d’années dans l’espoir d’obtenir un jour des conditions attractives pour une partie importante du portefeuille d’URW, tout en le critiquant publiquement, représente un pari excessivement risqué, comparé à la proposition existante formulée par le groupe »…

URW : les conseils à la rescousse du plan de la direction