
Advenis REIM fait une analyse de la situation de l’immobilier en France et en Allemagne à la lumière de la crise sanitaire et économique, et, surtout, de son impact sur ses SCPI…
En France, la situation se fait différente d’après la typologie des actifs immobiliers : les hôtels et les commerces souffriront de leur fermeture pendant le confinement, tandis que l’investissement résidentiel et de bureaux devrait résister plus favorablement à la crise dans le cas d’un scénario de reprise d’activité à court terme.
Sur le résidentiel, les SCPI Renovalys d’Advenis REIM étant constituées à 90 % d’actifs de ce type en France, » la société estime que ce secteur devrait faire preuve d’une meilleure résilience à la crise du coronavirus. Mais, la prudence reste de mise, notamment au regard des mesures que pourrait prendre le gouvernement sur l’exigibilité des loyers ». Advenis REIM souligne aussi que la crise aura des incidences « sur la conduite de ses chantiers de réhabilitation provoquant, en effet, des retards de livraisons et, par conséquent, des retards sur la perception des loyers, ainsi qu’un impact possible sur la valorisation des actifs », même si la proximité de ces actifs au coeur ou à proximité des grandes métropoles régionales fournit une relative protection contre les effets de la crise.
Sur le bureau, 70 % des locataires des SCPI d’Advenis REIM sont de grandes entreprises internationales, notées par Standard & Poor’s de AAA à BB+, avec une solidité financière à toute épreuve. « Par ailleurs, la forte diversification de ses investissements en Europe, leur localisation et la durée moyenne des baux supérieure à six années constituent des gages de sécurité en terme de gestion de ses risques ». Cependant, si le confinement devait durer, la crise sanitaire pourrait engendrer des conséquences négatives sur les rendements de ses SCPI.
En Allemagne, avec l’annonce d’un plan de soutien très important à destination des entreprises et 12,4 milliards d’euros d’investissements prévus sur la période 2021-2024, et l’autorisation de non-paiement des loyers d’avril à juin 2020 pour les entreprises, Advenis REIM reconnaît que de telles mesures pourraient avoir un impact sur les locataires d’Advenis REIM, même si celui-ci reste limité. En effet, les loyers du deuxième trimestre 2020 seront toujours dûs et devront être remboursés au propriétaire avant fin septembre 2022, et le propriétaire pourra décider d’appliquer un taux d’intérêt sur ces sommes dues. L’impact de trésorerie se trouvera donc neutre, tandis que les locataires les plus présents dans le portefeuille de la SCPI Eurovalys, à savoir l’informatique et les communications, devraient ne pas souffrir de la même situation que le commerce ou l’hôtellerie.
En dépit de la crise, Advenis REIM, grâce à sa trésorerie, prévoit « de maintenir son programme d’acquisitions d’actifs en finalisant les opérations déjà initiées avec des termes ajustés pour la situation actuelle. En parallèle, la société espère avoir l’occasion de se positionner sur de nouveaux actifs au cours des prochains mois afin de bénéficier d’éventuelles opportunités de marché qui pourraient se présenter au moment de la sortie de crise »…

Arthur de Boutiny
Journaliste Rédacteur