
L’artiste Guillaume Bottazzi, « pionnier de la neuro-esthétique », à savoir une approche scientifique de l’étude des perceptions esthétiques de l’art sur le cerveau, installe sa 100ème œuvre environnementale à Alfortville (94) : un tableau de 10 mètres de long, situé au sein du hall du programme de L’Archipel, une réalisation d’Eiffage Immobilier composée de 184 logements dans le quartier Langevin (139, rue Etienne Dolet). C’est le choix Immoweek de la semaine !
Observer un tableau rend heureux. Chimiquement, l’art libère la sécrétion de dopamine et de sérotonine, deux hormones directement liées au bien-être. C’est ni plus ni moins ce que l’OMS affirme. Dont acte. Le « bonheur » charrié par l’art concerne aussi bien les aspects psychologiques, physiologiques, sociaux et comportementaux.
Certains artistes ont poussé ce constat à son paroxysme, s’attelant à réaliser les œuvres les plus apaisantes possibles, celles à même de rendre heureux « chimiquement » quiconque y attarderait son regard. C’est le cas de Guillaume Bottazzi, qui signe pour Alfortville sa 100ème œuvre. Son tableau s’inscrit parfaitement dans son environnement, que l’architecte Jean-Baptiste Pietri et président du groupe Constructa a réalisé en apportant une attention particulière aux aspects végétaux, ainsi qu’à la modernité du site. L’architecte a d’ailleurs dessiné un caisson permettant d’encastrer le tableau, également protégé par une vitre.
Ce parti pris de la résidence L’Archipel de communier avec l’art sous sa forme la plus épurée et positive s’inscrit dans une tradition très française : l’Art nouveau. Ce courant né à la Belle Epoque (1890-1914) a fait de l’art un domaine accessible à tous, en faisant tomber les digues entre arts majeurs et mineurs. La création artistique peut alors se retrouver dans n’importe quel élément décoratif, pour stimuler l’imaginaire de tous les observateurs. Oui, décidément, l’art rend heureux !

Anthony Denay