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Le choix Immoweek : le Grand Prix Essec de Ville Solidaire et de l’Immobilier Responsable

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le 14 Sep 2021

Les membres du Jury 2021 du Grand Prix Essec de la Ville Solidaire et de l'Immobilier Responsable

C’est dans le magnifique salon des Arcades de l’Hôtel de Ville que s’est tenu, lundi 13 septembre, la remise du « Grand Prix Essec de la Ville Solidaire et de l’immobilier Responsable », en présence, entre autres, de Marie-Christine Lemardeley, adjointe à la Maire de Paris, en charge de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de la Vie étudiante ; du maire de Joinville-le-Pont, Olivier Dosne ou encore celui de la ville de Ougadougou, Armand Béouinde. C’est le choix Immoweek de ce jour, en qualité de partenaire presse de l’événement.

Les deux co-présidents du Jury, Ingrid Nappi, professeur-titulaire de la chaire Immobilier Durable de l’Essec Business School et Patrick Doutreligne, président de l’Uniopss, ainsi que le directeur général de l’Essec Business School, Vincenzo Esposito Vinzi, ont accueilli et introduit l’événement. Emmanuelle Wargon a tenu, dans un message vidéo, a souligner l’importance de ce Grand Prix.

Ingrid Nappi a rappelé que « l’objectif [de ces Grands Prix] est de faire émerger des initiatives publiques et privées pouvant apporter des solutions innovantes face à la crise sociale et économique du logement, dans le cadre des problématiques actuelles de transition énergétique, de préservation de l’environnement et de lutte contre les exclusions ».

De son côté, Patrick Doutreligne a souligné « l’importance des relations humaines et la solidarité, mais aussi le rôle indispensable de l’urbanisme et de l’immobilier dans le vivre ensemble ».

Enfin, Vincenzo Esposito Vinzi a pointé le rôle de l’Essec qui, dit-il, est « un écosystème complet, à la croisée d’une recherche rigoureuse et pertinente, de l’innovation entrepreneuriale, des entreprises et de la société ».

Les lauréats 2021 sont les suivants :

  • Grand Paris Innovation urbaine solidaire

« Artemisia », représenté par Olivier Dosne, maire de la ville de Joinville et Marc Oppenheim, directeur général de Crédit Agricole Immobilier

  • Ville hospitalière

« Toit à Moi », représenté par Denis Castin, fondateur et délégué général

  • Habitat responsable et innovant

« La ferme urbaine et le projet d’habitat de la Zac des Girondins », représenté par Frédéric Rolland, directeur général adjoint en charge du patrimoine et du développement pour Alliade

  • Financement solidaire et ville durable

« ACQER », représenté par Cyril Aulagnon, fondateur et CEO d’Acqer

  • Ville africaine solidaire et durable

« Projet de revalorisation de la ceinture verte de la ville de Ouagadougou », représenté par  le maire de la ville de Ougadougou, Armand Béouinde

  • Prix spécial du jury

« Villages Vivants », représenté par Sylvain Dumas, cogérant, responsable finance solidaire pour Villages Vivants

Les partenaires de cette troisième édition étaient :
Allianz, Espaces Ferroviaires, Frey, Gecina, LaVilleAgileDurable, Quartus, RAPT Real Estate et Vinci Immobilier.

Valérie Garnier

Directrice de la rédaction

Édito
par Anthony Denay

le 16/03/2023

Le logement, « bombe sociale »

Sur le logement, le gouvernement fait consensus… contre lui.

Réunis à l’occasion d’une table ronde au Mipim, Véronique Bédague (Nexity), Emmanuelle Cosse (Union Sociale pour l’Habitat) et Cédric Van Styvendael (maire de Villeurbanne) n’ont pas eu de mots assez durs pour fustiger la politique, ou plutôt la non-politique, conduite sur le front du logement par l’exécutif. Peu importent les tendances politiques, les orientations idéologiques et philosophiques des uns et des autres, les conclusions sont similaires. Déni, inaction, immobilisme, désintérêt, dédain, irresponsabilité… Autant de griefs à l’endroit d’un pouvoir jugé hors-sol et (du moins sur le thème du logement) anti-social. Olivier Klein, l’actuel titulaire du portefeuille, a pris la parole en préambule… et en visioconférence. Il a fait – logiquement – preuve de volontarisme, expliqué qu’il finirait par trouver une oreille attentive de la part de la Première ministre et du Président de la République. Les acteurs cités plus haut n’ont pas  directement orienté leurs flèches contre lui, louant sa connaissance du terrain en tant qu’élu local et sa pugnacité pour faire avancer les dossiers. Mais ont, néanmoins, émis des réserves quant à sa capacité à infléchir la politique gouvernementale, à réussir là où ses prédécesseurs à ce poste ont manifestement échoué.

« J’ai l’impression que le gouvernement n’a pas conscience de ce qui est en train de se passer dans le pays » a déploré Véronique Bédague. Emmanuelle Cosse lui a embrayé le pas : « je suis sidérée que le logement ne soit pas érigé comme une priorité, car même d’un point de vue économique, c’est un énorme manque à gagner. L’Etat ne fait que colmater les brèches, n’agit que par à-coups, n’a aucune vision stratégique ». Sur un front plus politique, elle a évoqué la houleuse réforme des retraites, qui fait tant débat aussi bien à l’Assemblée nationale que dans la rue, mais aussi l’ancien mouvement des Gilets jaunes, comme autant de symptômes pas entièrement décorrélés des questions liées au logement (pénurie, hausse de la taxe foncière…). De son côté, l’édile de Villeurbanne a chiffré à 190 milliards d’euros le coût du mal-logement en Europe et a tenté d’expliquer l’immobilisme des différents gouvernements constitués par Emmanuel Macron depuis son accession au pouvoir en 2017 par une approche philosophique qui se distinguerait de celle de ses prédécesseurs : « nous voyons bien que le Président de la République est un adepte de la mobilité, qu’il n’est pas un fan absolu de la propriété, de la pierre, synonyme d’immobilisme et d’adaptation moindre aux nouvelles réalités économiques et professionnelles qu’il appelle de ses vœux en France ». Le terme de « bombe sociale » a été maintes fois répété, asséné tel un mantra, par Olivier Klein lui-même en préambule de la conférence. Des mots, encore des mots pour Emmanuelle Cosse qui, en plus des slogans parfois un peu faciles, souhaite voir mises en place de véritables actions pour remédier à ce constat sur lequel tout le monde s’accorde. Chiche ?

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