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Georges Rocchietta, président d’Atland et Stéphane Guyot-Sionnest, co-président fondateur de Catella France, organisaient, le jeudi 15 décembre 2022, un petit-déjeuner caritatif dans l’enceinte même du prestigieux court central Philippe Chatrier de Roland-Garros. Son objet : la recherche contre la maladie d’Alzheimer. C’est le Choix « Immoweek » du jour !
L’endroit est symbolique. Le court central de Roland-Garros, qui accueille chaque année la crème des joutes tennistiques masculines et féminines, porte le nom d’un homme qui fut l’un des meilleurs ambassadeurs de la petite balle jaune, en France mais aussi à l’international. Joueur émérite, capitaine de l’équipe de France de la Coupe Davis à la fin des années 1960, président de la Fédération Française de Tennis, puis enfin président de la Fédération internationale… L’homme aura occupé tous les postes, gravi tous les échelons. Il aura surtout participé à faire du tennis l’un des sports les plus populaires au monde (rien qu’en France, la FFT est la deuxième fédération sportive totalisant le plus de licenciés…).
Philippe Chatrier aura aussi connu les affres de la maladie, celle d’Alzheimer, qui l’emporta en juin 2000. Une fondation a été créée en son nom, qui récolte des dons et participe à financer la recherche contre la maladie. La doctorante Elizabeth Kuhn a justement été lauréate de la Bourse et du Prix de la Fondation en mai dernier, et s’est exprimée à l’occasion de ce petit-déjeuner, rappelant les vertus du sport pour la stimulation mentale des personnes atteintes de la maladie. Comme l’on pouvait s’y attendre, elle a été assaillie de questions de la part de l’assemblée, comme autant de lueurs d’espoir quant à la victoire final sur un fléau qui emporte environ 18 000 personnes chaque année. « J’ai entendu parler d’un vaccin qui ralentirait la progression de la maladie, est-ce vrai ? » a-t-on pu entendre. Ou encore : « la stimulation cérébrale peut-elle ralentir sa progression ? ». La vérité, rappelée par la doctorante, est que la recherche n’est pas synonyme de miracles immédiats ; elle est longue, exige patience et découvertes empiriques. Mais la mobilisation est là, forte et porteuse d’espoirs.
En conclusion, le lointain successeur de Philippe Chatrier et actuel président de la FFT, Gilles Moretton, a pris la parole pour réaffirmer l’engagement du tennis français pour ce combat. Il a été rejoint par son homologue de la Fédération Française de Golf, Pascal Grizot, qui n’a pas hésité à envisager de futures passerelles entre les deux disciplines. Le but étant toujours le même : poursuivre la lutte jusqu’à la victoire !

Anthony Denay