Dix grandes lignes sont à retenir

Gagner la bataille culturelle pour faire préférer aux Français l’intense à l’étalement, le collectif à l’individuel, la sobriété foncière à l’artificialisation des sols. Dit autrement, sortir du « rêve pavillonnaire », pour densifier les zones déjà occupées et éviter d’occuper toujours plus de terres vierges de toute construction.
Agir pour une meilleure qualité de logement, grâce à la prorogation de la loi Pinel de trois années supplémentaires, jusqu’à fin 2024, et à l’accompagnement des futurs acquéreurs et locataires dans le choix de leur logement.
Reconquérir les entrées de ville et dynamiser les quartiers pavillonnaires.
Soutenir les élus locaux, notamment en attribuant, en 2022, une aide de 1 500 euros par logement aux communes atteignant leurs objectifs de production. Cela permettra de financer les équipements publics. Les chartes locales de qualité doivent permettre, quant à elles, d’entamer un dialogue fructueux entre opérateurs et collectivités sur les prestations attendues et leur réalisation, afin de construire mieux et plus.
Agrandir le parc social et intermédiaire, et mobiliser davantage le parc privé. Cela passe par la compensation intégrale, pour les collectivités, de l’exonération de taxe foncière sur les propriétés bâties pour les logements sociaux agréés entre 2021 et 2026, ainsi que par le rétablissement de la taxe foncière sur les propriétés bâties pour les logements intermédiaires. Le dispositif Louer abordable, qui octroie un avantage fiscal au bailleur qui loue un logement à un loyer maîtrisé, devrait aussi être amélioré.
Innover pour faire baisser les coûts de construction, en développant encore davantage certaines filières telles que le bois. Le gouvernement y consacre déjà 675 millions d’euros via son plan d’investissements d’avenir (PIA 4).
Réguler le foncier pour maîtriser les prix, en luttant contre la spéculation.
Adapter les logements à l’âge, en permettant aux personnes âgées d’adapter leur logement à leurs besoins du quotidien.
Transformer quatre fois plus de bureaux en logements à horizon 10 ans. L’idée est de profiter de l’essor du télétravail et d’une demande moins importante en immeubles de bureaux pour en faire des logements.
Réduire les temps de transports et développer les tiers lieux.

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