Cette augmentation, à + 176 000 ventes entre 2020 et 2021, peut surprendre, mais elle est, selon la Fnaim, en grande partie due aux villes moyennes, aux périphéries des grandes villes, ainsi qu’aux zones rurales où le nombre de transactions augmente. Les grandes métropoles de province enregistrent une hausse des prix de 11,9 % de septembre 2018 à mars 2020, contre 10,3 % depuis mai 2020. En parallèle, les villes littorales, les villes moyennes et les communes rurales tirent incontestablement leur épingle du jeu. Si les prix n’augmentaient « que » de 8,2 % dans les stations balnéaires avant la crise sanitaire, ils explosent depuis avec 17,9 % d’augmentation. Même chose pour les villes moyennes dont la hausse des prix passe de 7,4 à 13 % et les communes rurales dans lesquelles elle passe de 5,7 à 11,2 %.

Les maisons ont le vent en poupe

Possible besoin d’espace suite aux confinements passés : c’est davantage sur les maisons que les prix ont augmentés (8,1 % en 2021, contre 6,6 % en 2020 et 3,3 % en 2019) que sur les appartements (6,1 % en 2021, contre 6,3 % en 2020 et 4,7 % en 2019). Au niveau national, le prix moyen du mètre carré s’établit ainsi à 2 574 euros. Plus précisément, à 3 171 euros pour les appartements et à 2 113 euros pour les maisons.

Portées par des prix au mètre carré plus bas que la moyenne depuis plusieurs années, plusieurs villes voient leurs prix « exploser ». C’est le cas de Brest, qui connaît une augmentation de 18,4 % sur un an, La Rochelle (+14 %), Orléans (+13,2 %) ou Le Havre (+12,2 %), tandis qu’à Marseille les prix augmentent de 6,6 %, de 6,2 % à Rennes, de 3,8 % à Bordeaux et Avignon qui connaît même un léger recul avec 0,7 %.

Fnaim : des prix à la hausse dans les villes moyennes, littorales et les communes rurales