Selon les chiffres rendus publics par l’Observatoire du logement de l’ADIL (Agence départementale d’information sur le logement) Ile-de-France, l’ensemble des départements franciliens est concernée par cette trajectoire ascendante. Les Hauts-de-Seine, avec 1 458 unités vendues, et la Seine-Saint-Denis, avec 1 447, sont au coude à coude, suivis de la Seine-et-Marne, avec plus de 1 000 contrats de vente.

Les mises en vente ont aussi explosé au second trimestre 2020, avec près de 8 000 logements qui ont été introduits sur le marché à l’échelle de la région. Avec 1 727 commercialisations (22 % de l’offre régionale), les Hauts-de-Seine sont le département le plus attractif pour les promoteurs, suivies du Val-de-Marne et du Val-d’Oise.

Le stock de logements disponibles à la vente reste stable depuis un an, malgré la crise de l’offre qui sévit sur le marché immobilier national. Conséquence logique de ce déséquilibre entre demande et biens disponibles, le prix moyen des logements tend à augmenter, surtout en Seine-Saint-Denis (+6 %) et à Paris (+1,6 %). Sans surprise, Paris reste la ville/département où le prix au m2 est le plus élevé, et de très loin, à 13 126 euros/m2, suivi des Hauts-de-Seine (7 529 euros/m2) et des Yvelines (5 436 euros/m2).

Ile-de-France : hausse de 15 % des ventes de logements neufs