Pour y être éligibles, les propriétaires devront soit investir dans un quartier prioritaire de la politique de la ville, soit satisfaire à d’autres critères, au premier rang desquels un critère environnemental plus exigeant que la RE 2019 (norme environnementale pour les logements qui entrera en vigueur au 1er janvier 2022).

A propos de la qualité d’usage du logement, le gouvernement s’appuiera sur le référentiel élaboré par l’aménageur Laurent Girometti et l’architecte François Leclercq, qui définit des surfaces minimales par type de logement : 28 m2 pour un une-pièce, 45 m2 pour un deux-pièces, 62 m2 pour un trois-pièces, 79 m2 pour un quatre-pièces et 96 m2 pour un cinq-pièces.

Dernières conditions pour l’obtention du Pinel à taux plein : que le logement acquis « dispose systématiquement d’un espace extérieur privatif et qu’il bénéficie, à partir du trois-pièces, d’une biorientation ».

Enfin, le gouvernement planche sur une aide appelée « MaPrimeAdapt' », calquée sur le modèle de « MaPrimeRénov », afin de massifier les travaux dans les logements en vue de les adapter au vieillissement de leurs occupants. L’idée est de créer un guichet unique pour des aides actuellement délivrées par plusieurs organismes, sans cohérence ni logique. Une première étape de ce nouveau dispositif est prévue pour le mois de janvier 2022.

Immobilier locatif : des changements à venir pour être éligible au Pinel+