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Le Choix Immoweek : l’artiste Guillaume Bottazzi réalise deux oeuvres « monumentales » pour BNP Paribas RE

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le 05 Juil 2022

BNP Paribas Real Estate commande pour sa résidence « Confidence 6e », actuellement en cours de construction, deux œuvres de 3 mètres de haut au célèbre artiste Guillaume Bottazzi. Ces nouveaux logements sont situés à Marseille (13), rue du Docteur François Morucci, non loin de Notre-Dame-de-la-Garde. Sur ce site, l’artiste marquera les deux entrées cathédrales de la résidence en intégrant ses œuvres.

En cours de réalisation par les équipes promotion de BNP Paribas Real Estate, « Confidence 6e » est une résidence de 45 logements composée avec une partie réhabilitée et une partie neuve dont l’architecture, sobre et élégante, s’inscrit parfaitement dans l’environnement marseillais. Tout proche de la « Bonne mère » de Marseille, elle propose des appartements allant du studio à l’appartement familial de 4 pièces, avec terrasses loggias, ainsi que des espaces extérieurs végétalisés.

A travers cette initiative, BNP Paribas Real Estate souhaite promouvoir l’art auprès du plus grand nombre. Avec cette installation signée Guillaume Bottazzi, les habitants de la résidence seront immergés dans « un univers poétique et enchanteur, une ode à la joie de vivre ». L’artiste a réalisé plus de 100 œuvres environnementales en Europe, en Asie et aux Etats-Unis, dont plusieurs d’entre-elles se trouvent au sein de la cité phocéenne.

Ses œuvres, caractérisées d’écologiques, sont réalisées avec des émaux, un matériau naturel composé de minéraux réduits en poudre. Les différents minéraux qui composent l’émail sont, par exemple, la silice, le feldspath, le kaolin, les oxydes métalliques, le titane, le carbonate de cuivre, le cobalt, l’oxyde de fer, le manganèse et l’étain.

L’intégration de ces œuvres dans la résidence « Confidence 6e » s’inscrit dans la démarche RSE de BNP Paribas Real Estate qui a pour objectif de construire ses bâtiments de manière durable, en passant par le choix des matériaux, la manière dont les immeubles sont conçus, mais aussi par la prise en compte du bien-être des habitants. L’opération témoigne également de l’engagement pris en 2015 par BNP Paribas Real Estate avec la signature de la charte « 1 immeuble 1 œuvre », qui consiste en l’installation dans les programmes de bureaux ou logements, d’œuvres d’artistes contemporains afin de promouvoir l’art auprès du plus grand nombre.

Maxime Zivanovic

Édito
par Anthony Denay

le 16/03/2023

Le logement, « bombe sociale »

Sur le logement, le gouvernement fait consensus… contre lui.

Réunis à l’occasion d’une table ronde au Mipim, Véronique Bédague (Nexity), Emmanuelle Cosse (Union Sociale pour l’Habitat) et Cédric Van Styvendael (maire de Villeurbanne) n’ont pas eu de mots assez durs pour fustiger la politique, ou plutôt la non-politique, conduite sur le front du logement par l’exécutif. Peu importent les tendances politiques, les orientations idéologiques et philosophiques des uns et des autres, les conclusions sont similaires. Déni, inaction, immobilisme, désintérêt, dédain, irresponsabilité… Autant de griefs à l’endroit d’un pouvoir jugé hors-sol et (du moins sur le thème du logement) anti-social. Olivier Klein, l’actuel titulaire du portefeuille, a pris la parole en préambule… et en visioconférence. Il a fait – logiquement – preuve de volontarisme, expliqué qu’il finirait par trouver une oreille attentive de la part de la Première ministre et du Président de la République. Les acteurs cités plus haut n’ont pas  directement orienté leurs flèches contre lui, louant sa connaissance du terrain en tant qu’élu local et sa pugnacité pour faire avancer les dossiers. Mais ont, néanmoins, émis des réserves quant à sa capacité à infléchir la politique gouvernementale, à réussir là où ses prédécesseurs à ce poste ont manifestement échoué.

« J’ai l’impression que le gouvernement n’a pas conscience de ce qui est en train de se passer dans le pays » a déploré Véronique Bédague. Emmanuelle Cosse lui a embrayé le pas : « je suis sidérée que le logement ne soit pas érigé comme une priorité, car même d’un point de vue économique, c’est un énorme manque à gagner. L’Etat ne fait que colmater les brèches, n’agit que par à-coups, n’a aucune vision stratégique ». Sur un front plus politique, elle a évoqué la houleuse réforme des retraites, qui fait tant débat aussi bien à l’Assemblée nationale que dans la rue, mais aussi l’ancien mouvement des Gilets jaunes, comme autant de symptômes pas entièrement décorrélés des questions liées au logement (pénurie, hausse de la taxe foncière…). De son côté, l’édile de Villeurbanne a chiffré à 190 milliards d’euros le coût du mal-logement en Europe et a tenté d’expliquer l’immobilisme des différents gouvernements constitués par Emmanuel Macron depuis son accession au pouvoir en 2017 par une approche philosophique qui se distinguerait de celle de ses prédécesseurs : « nous voyons bien que le Président de la République est un adepte de la mobilité, qu’il n’est pas un fan absolu de la propriété, de la pierre, synonyme d’immobilisme et d’adaptation moindre aux nouvelles réalités économiques et professionnelles qu’il appelle de ses vœux en France ». Le terme de « bombe sociale » a été maintes fois répété, asséné tel un mantra, par Olivier Klein lui-même en préambule de la conférence. Des mots, encore des mots pour Emmanuelle Cosse qui, en plus des slogans parfois un peu faciles, souhaite voir mises en place de véritables actions pour remédier à ce constat sur lequel tout le monde s’accorde. Chiche ?

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