Les départements de petite couronne, hors Paris qui fait exception, sont le plus touchés : le nombre de biens vendus dans cette zone géographique est deux fois moins important qu’au 2ème trimestre 2019. Les ventes s’effondrent de 43 % en grande couronne. 95 % des transactions s’établissent dans le secteur collectif. Le nombre d’appartements vendus dégringole de 47 % sur un an et l’ensemble des typologies est concerné, notamment les 2 et 3 pièces qui représentent près de 70 % des ventes en collectif. Dans l’individuel, le constat est similaire. Seules des maisons de 4 et 5 pièces ont intéressé des acheteurs ce trimestre.

Aussi bien en zone centrale qu’en deuxième périphérie, le nombre de logements nouvellement introduits baisse, entre -7,4 % en Essonne et près de -72 % dans les Hauts-de-Seine. L’Essonne et la Seine-Saint-Denis sont les seuls départements à ne pas subir une baisse de plus de 60 % des lancements de programme sur leur territoire. Aucun département ne dépasse le seuil des 1 000 unités commercialisées.

En terme de stock, seul Paris bénéficie d’un regain de l’ordre de 33,5 % de plus en un an, alors que le reste des départements essuie des baisses annuelles comprises entre -15 % (Essonne) et -47 % (Val-d’Oise). Territorialement, plus de quatre logements disponibles sur dix se situent en Seine-Saint-Denis (4 297 unités) ou dans les Hauts-de-Seine (3 990 unités). A contrario, exception faite de Paris, le Val-de-Marne (1 932 unités) et le Val-d’Oise (1 900 unités) disposent des stocks les plus restreints d’Ile-de-France.

Le prix moyen d’un appartement neuf augmente dans tous les départements franciliens, excepté l’Essonne. Si la hausse du prix moyen ne s’élève qu’à 1,9 % en Seine-et-Marne, elle atteint près de 5 % dans le Val-de-Marne. Globalement, les majorations les plus élevées se situent en petite couronne.

Les ventes dans le neuf se sont effondrées au deuxième trimestre (Adil)