
Dans le 10ème arrondissement de Paris, GCC, dont le président du directoire est Jacques Marcel, mène un chantier atypique pour la SNCF : purger et démolir 200 m2 de sous-face d’une voûte en béton construite dans les années 1930. « Fragilisée, celle-ci se désagrège progressivement et nécessite une intervention planifiée depuis plus de 4 ans ». C’est le choix Immoweek de ce jour.
Les conditions d’accès sont très difficiles car il s’agit de travailler sous la voûte, au-dessus des voies ferrées et des caténaires.
Par ailleurs, les travaux ne doivent pas perturber la circulation des trains, en tous cas, le moins possible. Pour réaliser ces opérations particulièrement délicates, GCC s’est adjoint l’expertise de la société Ouest Acro, spécialisée dans ce type d’interventions.
Des travaux de sécurisation indispensables
Situé en sortie de la gare de l’Est, « le pont Philippe Girard surplombe le faisceau ferroviaire. Cet ouvrage d’art date de 1868 et a bénéficié d’une reconstruction en 1930 pour répondre à l’agrandissement de la gare. Il est alors équipé de hourdis, des voûtes en béton, qui permettent de protéger la structure des gaz et des fumées d’échappement émis par les locomotives de l’époque ».
Ce sont ces voûtes qui nécessitent aujourd’hui une intervention : elles se sont dégradées au fil du temps et engendrent des risques pour la circulation car des fragments de béton sont susceptibles de tomber sur les voies.
Un chantier hors normes
Le pont Philippe Girard enjambe la totalité des voies. Cette configuration impose donc des conditions de travaux particulières et contraignantes. Les travaux prévoient la démolition de la sous-face de la voûte, la réparation de surface des structures, la mise en place de filets antipigeons en acier inoxydable ainsi que la pose de cheminements de circulation dans les voûtes, au-dessus des filets, pour la maintenance.
La préparation du chantier a demandé trois mois et les travaux de démolition ont été réalisés en deux week-ends (15-16 janvier et 22-23 janvier).
Par ailleurs, deux semaines de travaux de nuit auront été nécessaires pour les travaux préparatoires.
Six autres semaines de travaux, toujours de nuit, devront avoir lieu pour les travaux de finitions à l’intérieur des voûtes.

Valérie Garnier
Directrice de la rédaction