Le premier effet économique de la Covid-19 a été la prise de conscience des ruptures possibles de chaîne d’approvisionnement. Pour pallier ce risque, la répartition géographique des sites de production est devenue un enjeu majeur. Le Grand Paris a tous les atouts pour renforcer son industrialisation en relocalisant la production nationale et en attirant des investisseurs étrangers.

Le confinement a, ensuite, obligé les entreprises à repenser leurs activités tertiaires. Le télétravail est devenu une source possible d’économie pour leurs charges immobilières. Le Grand Paris peut aussi en profiter pour développer son polycentrisme et, par conséquence, désengorger les transports publics et les principaux axes routiers, améliorant ainsi la qualité de vie des Franciliens.

Les commerces et l’approvisionnement local ont souffert des fermetures administratives. Leur maintien est pourtant indispensable pour l’attractivité des centres-villes. La digitalisation des commerces locaux et l’animation commerçante locale sont devenues complémentaires pour apporter plus de services aux habitants.

Enfin, l’immobilier résidentiel connaîtra certainement des mutations. Que ce soit pour la recherche de la pièce en plus pour le télétravail, le rapprochement des « key workers » sur les zones très tendues, la construction de logements sociaux ou pour toute répercussion personnelle quant aux confinements, le Grand Paris devra s’adapter à ces évolutions sociétales.

Les pouvoirs publics ont pris conscience de ces nouveaux enjeux, les créations et les renforcements de foncières et d’outils patrimoniaux en sont la preuve.

La Banque Postale, engagée dans le développe- ment des territoires, accompagne dès aujourd’hui ces mutations auprès de l’ensemble des acteurs économiques : bailleurs sociaux, hôpitaux, collectivités locales, entreprises et commerçants, ainsi que les particuliers.

Stéphane Mouty (La Banque Postale) : « le Grand Paris a tous les atouts »