La montée de la thématique RSE dans l’agenda des entreprises et investisseurs s’explique, selon JLL, par plusieurs facteurs. Tout d’abord, la conviction qu’il s’agit de la bonne chose à faire. De surcroît, on relève également une prise de conscience du risque financier lié au changement climatique : 83 % des entreprises et 78 % des investisseurs pensent que le risque climatique représente un risque financier. Les investisseurs immobiliers estiment également que se concentrer sur la décarbonation est créateur de valeur et un avantage concurrentiel.

Obstacles et leviers

L’étude de JLL met en lumière un certain nombre d’obstacles dans le cadre de la démarche vers le zéro carbone. L’un des principaux freins est que la demande de solutions immobilières durables dépasse l’offre sur le marché. L’offre actuelle pourrait ne pas être suffisante pour atteindre les objectifs ambitieux fixés par les entreprises et le déséquilibre pourrait s’accentuer si de nouveaux bâtiments ne sont pas mis sur le marché. Dans ces conditions, les opportunités en matière de rénovation sont considérables.

La technologie est également, toujours selon JLL, un élément clé de la transition vers le « net zéro ». En effet, des données disponibles en temps réel constituent un véritable levier d’analyse des performances et de prise de décision. Pourtant, la plupart des investisseurs (55 %) et des occupants (50 %) décrivent leurs capacités actuelles en matière de données et de mesure comme étant « en développement ».

« Les résultats de notre enquête montrent que les organisations ont été proactives en se fixant des objectifs climatiques, mais que l’exécution n’a pas vraiment commencé pour de bon » déclare Guy Grainger, directeur monde « sustainability & ESG ». Selon JLL, un élément pour accélérer le processus de verdissement est un écosystème de partenariats. L’étude révèle que 81 % des occupants et des investisseurs s’accordent à dire qu’un partenariat solide entre les villes, les entreprises et les investisseurs est essentiel pour mener à bien le programme « zéro carbone ».

83 % des entreprises pensent que le risque climatique représente un risque financier, selon JLL