Avec 27 107 contrats enregistrés en Ile-de-France, le niveau des transactions en 2020 régresse de 32 % et se retrouve au niveau observé en 2015. Lors du premier trimestre, période la moins touchée par la crise sanitaire, la région a engrangé 8 052 ventes, soit une baisse de 22 % par rapport au premier trimestre 2019. Au deuxième et quatrième trimestres 2020, tous deux marqués par le confinement, une baisse plus drastique a pu être constatée avec 45,3 et 35,6 % de ventes en moins.

La petite couronne, toujours attractive

Géographiquement, la petite couronne, Paris inclus, conserve son attractivité auprès des acheteurs, comptabilisant plus de 15 000 ventes annuelles, soit 55 % des transactions régionales. La Seine-Saint-Denis se positionne en tête avec 6 156 unités vendues, suivie par les Hauts-de-Seine (5 333).

Du côté de la grande couronne, la Seine-et-Marne comptabilise à elle seule un volume de ventes de près de 3 800 unités, soit 31 % des ventes.

-41 % de commercialisations en un an

2019 avait déjà été marquée par une baisse des mises en vente de 22 %, 2020 confirme la tendance : les mises en vente s’effondrent de 41 % sur un an dans la région francilienne. En 2020, 18 548 nouveaux logements sont ainsi sortis de terre dans l’ensemble des départements franciliens, soit le niveau observé le plus bas depuis 2010. La conjonction des élections municipales et de la pandémie a eu un impact sur l’ensemble des trimestres de 2020, particulièrement aux deuxième et troisième trimestres, en baisse de 49 et 42 % sur un an.

Des prix à la hausse

Alors que le prix moyen dans le neuf en Ile-de-France était plutôt stable en 2019, il augmente de près de 6 % en 2020. Toutefois, la croissance du prix est variable selon la zone géographique. Les départements de la petite couronne voient leur prix se valoriser d’au moins 6 %, tandis qu’en grande couronne, les évolutions positives sont comprises entre 1,9 % pour l’Essonne et 6,6 % du côté du Val-d’Oise. Globalement, à la fin de l’année 2020, le prix moyen de l’immobilier neuf en Ile-de-France s’établit à 5 630 euros/m2.

Perspectives pour 2021

D’après l’Adil, les conséquences de la crise sanitaires seront visibles durant plusieurs années. « Il est difficile de croire que le marché immobilier neuf échappera à la crise économique et sociale qui s’amorce. La conjoncture ne devrait donc pas retrouver son niveau d’avant-crise en 2021 et sa dynamique dépendra au moins en partie du renouveau de l’offre immobilière et du rééquilibrage des prix » affirme le groupe.

Adil : chute de 32 % des ventes de logements neufs en Ile-de-France, en 2020