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Voici ce que la rédaction d’ « Immoweek » a retenu comme actualités d’une manière générale, au cours de la période 24 juillet-25 août. Bonne lecture !
Frey signe un partenariat stratégique de 650 millions d’euros aux côtés de Cale Street, dédié à l’investissement dans les « premium outlets » en Europe. Cette alliance s’illustre par l’acquisition, auprès de fonds gérés par Blackstone, de trois villages emblématiques en Italie : Franciacorta (Lombardie), Valdichiana (Toscane) et Palmanova (près de Trieste), pour un montant de 410 millions d’euros. En parallèle, Frey intègre Land of Fashion, société italienne de gestion de ces actifs, et « conforte sa position dans le Top 3 des gestionnaires d’outlets en Europe, avec environ 400 000 m² GLA sous gestion ».
Franciacorta Village : « situé à proximité immédiate de Milan et classé dans le Top 5 des outlets italiens, Franciacorta Village est un designer outlet emblématique du nord de l’Italie. Avec plus de 180 boutiques et une surface commerciale de près de 37 000 m² GLA, celui-ci bénéficie d’une zone de chalandise exceptionnelle, à la fois locale et régionale. Son architecture à ciel ouvert, ses extensions récentes et son offre centrée sur les grandes marques internationales en font l’un des outlets les plus dynamiques du pays ».
Valdichiana Village : « situé entre Florence et Sienne, au cœur de la Toscane, Valdichiana Village s’impose comme une destination shopping incontournable dans l’une des régions les plus touristiques d’Italie. Avec plus de 31 000 m² GLA et plus de 130 boutiques, ce centre attire une clientèle à la fois locale et internationale. Son architecture typiquement toscane et sa position stratégique sur les axes reliant Rome, Pérouse et la Toscane viticole, en font un véritable hub commercial ».
Palmanova Village : « idéalement situé entre Venise, l’Autriche et la Slovénie, Palmanova Village bénéficie d’une localisation stratégique qui lui permet de capter une clientèle à la fois locale et transfrontalière. Avec plus de 22 000 m² GLA et 91 boutiques, ce centre en pleine dynamique de croissance affiche une fréquentation en hausse constante. Sa zone de chalandise dépasse 3,7 millions d’habitants, offrant un potentiel de développement significatif »…
Gecina a placé un emprunt obligataire vert (« green bond ») d’un montant nominal de 500 millions d’euros et d’une maturité de dix ans (échéance en août 2035).
« Le « spread » de l’émission ressort à 85 points de base, pour un coupon annuel de 3,375 %, proche de ceux de l’OAT. Compte tenu de la solidité du profil de couverture du groupe, la composante taux de la nouvelle émission obligataire a été intégralement variabilisée.
Parallèlement, afin d’anticiper les échéances à venir et allonger le profil d’échéance de dette, Gecina a lancé une offre de rachat sur deux de ses souches obligataires existantes d’une maturité moyenne résiduelle d’environ deux ans (avec un « spread » moyen initial de 63 points de base) :
Le groupe réinvestira la prime de rachat sous le pair des souches obligataires dans des instruments financiers permettant de maintenir le profil de couverture actuellement en place et l’impact sur le coût de la dette 2025-2028.
Cette opération vise à optimiser le profil d’échéance de la dette de Gecina et à renforcer la visibilité financière à long terme, tout en poursuivant une gestion active de son passif ».
Immobilière Dassault a finalisé l’achat de l’immeuble au 88, rue de Rivoli, dans le 4ème arrondissement de Paris, pour lequel elle avait annoncé avoir signé une promesse le 13 juin dernier. L’actif d’une superficie de 6 000 m² « est un immeuble « exceptionnel » comprenant l’un des derniers « flagships » emblématiques Zara, des commerces et des bureaux ». Pour financer cette acquisition, un nouveau financement de 85 millions d’euros à moyen terme a été mis en place.
« Groupe Industriel Marcel Dassault (GIMD) a également accordé à Immobilière Dassault une avance en compte courant d’un montant maximal de 25 millions d’euros aux conditions de marché ». Immobilière Dassault envisage, sous réserve des conditions de marché, de procéder au remboursement de cette avance avec les produits d’une augmentation de capital avec maintien du droit préférentiel de souscription des actionnaires (à titre irréductible et réductible) d’un montant d’environ 25 millions d’euros, qui serait mise en œuvre d’ici fin septembre prochain. Les trois principaux actionnaires d’Immobilière Dassault, GIMD, Peugeot Invest Assets et Horizon Immobilier, ont confirmé leur intention de souscrire chacun à cette augmentation de capital à hauteur de leur détention au capital, soit un total de souscriptions représentant environ 86 % de l’augmentation de capital.
Fiducial Gérance, agissant pour le compte de son Groupement forestier d’investissement (GFI) Forecial, a acquis une nouvelle forêt d’une superficie de 42 hectares : le Bois de Saint-Léon, dans le département de l’Allier (03) sur les communes de Saint Léon et Vaumas. Son Plan simple de gestion (PSG) court jusqu’en 2042. Sa demande de certification PEFC a d’ores et déjà été transmise. « Le massif forestier est composé majoritairement de chêne essentiellement structurés en futaies et mélange futaie-taillis. Son sol limoneux enrichi en argile est propice à la production de chêne de qualité. Le mélange équilibré entre futaies régulières et irrégulières est favorable à une gestion diversifiée et durable »…
D’autre part, Fiducial Gérance a acquis, pour le compte de sa SCPI Pierre Expansion Santé, une boutique d’angle au 20, rue de Rivoli, dans le 4ème arrondissement de Paris, louée depuis plus de 15 ans à l’enseigne Alain Afflelou. Cet magasin développe une surface pondérée de 78 m², au pied d’un immeuble haussmannien « de belle facture ».
Dans cette transaction réalisée par FB Conseil, LBMB Notaires conseillait l’acquéreur et l’Etude Durand & Durand-Guillet, le vendeur, un propriétaire privé.
Le Groupe FSDV, à travers sa foncière BMG, a acquis l’immeuble de bureaux « Reflets de Lille », au 1A, rue Jean Walter, à Lille (59). Cet ensemble récent de 3 970 m2, livré en 2014, est entièrement loué à des acteurs publics et privés.
L’immeuble affiche un taux d’occupation de 100 % au moment de l’acquisition. Les baux sont renouvelés sur plus de 85 % des surfaces, garantissant une visibilité locative de long terme. L’actif se distingue par ses prestations de haute qualité : toiture végétalisée, parc à vélos clos, conception bioclimatique, équipements récents (éclairage Led, hall d’accueil avec écrans digitaux) et 115 places de parking en sous-sol. Il bénéficie des certifications HQE et BREEAM inUse « Very Good ».
Cette acquisition a été réalisée auprès de CLS Holdings PLC, sous forme d’un « share deal ». Le groupe FSDV était conseillé par Arthur Loyd dans le cadre de cette transaction. « Il s’agit de la première opération d’ampleur annoncée par le Groupe FSDV depuis son entrée en Bourse, le 1er juillet 2025 ».
Telamon a cédé à JP Morgan un projet situé à Nanteuil-le-Haudouin (60). L’opération porte sur le développement d’une plateforme de plus de 26 000 m2, conçue selon une logique environnementale aux ambitions élevées, qui sera livrée au cours de l’été 2026.
Dans cette commune, à une vingtaine de kilomètres de la première plateforme aéroportuaire de fret européenne (Paris-Charles de Gaulle), le projet cédé développera 26 034 m2, divisibles en quatre cellules, dont une transformable pour accueillir des liquides inflammables. Il proposera 80 places de stationnement et quatre parkings poids-lourds. Sur une emprise foncière de 5,3 hectares, le futur bâtiment a été pensé pour accueillir deux centrales photovoltaïques en toiture, dont une vouée à l’auto-consommation du bâtiment. L’ensemble sera équipé d’un chauffage par pompe à chaleur ; les bureaux bénéficieront d’une charpente en acier bas carbone et le site sera pourvu d’espaces verts favorables à la biodiversité. Grâce à ces atouts, l’actif vise l’obtention de la certification environnementale BREEAM en niveau « Excellent » et du label BiodiverCity.
Conçu par l’agence d’architectes A26, le futur ensemble s’élève au sein du corridor français de transport des marchandises grâce à la proximité des autoroutes A1 et A104.
Pour le compte de la stratégie Franklin Templeton Social Infrastructure, Franklin Real Asset Advisors (FRAA) a finalisé l’acquisition d’un campus universitaire de 6 200 m2 récemment construit à Toulouse (31). Cet actif fait l’objet d’un bail à long terme conclu par un établissement d’enseignement privé paneuropéen.
« Depuis 1984, FRAA gère des portefeuilles immobiliers et d’actifs réels non cotés, tant au niveau mondial que régional, en s’appuyant sur une expertise acquise au fil de nombreux cycles de marché. Soutenue par la robustesse et la stabilité de Franklin Templeton, FRAA propose de vastes ressources à l’appui de l’investissement dans les actifs réels privés. Depuis 2018, plus d’un milliard d’euros de transactions ont été réalisés dans le cadre de sa stratégie social infrastructure ».
Dans le cadre de son expansion continue en France, DHL Supply Chain France a acquis en « sale and leaseback » un site de 22 000 m2, auprès de la société Viacon France. Le bâtiment est situé dans la ville de Neuville-sur-Saône (région métropolitaine de Lyon). Dans le cadre de l’accord, Viacon a signé un bail d’une durée de trois ans.
« Cette transaction marque le renforcement du réseau logistique de DHL Supply Chain France, grâce à l’acquisition de sites stratégiques situés le long des principaux axes européens reliant le nord, le centre et le sud de l’Europe ».
Anaxago Capital a acquis un actif industriel développant 6 550 m2 situé en première couronne lyonnaise, dans la principale zone d’activités de Vaulx-en-Velin (69). Il s’agit d’un actif « stratégique à revaloriser dans un marché sous-offreur ». L’opération, réalisée « off-market », s’inscrit dans le cadre d’une stratégie de création de valeur. L’actif, implanté sur un foncier de 11 741 m2, sera repositionné « dans les meilleurs standards du marché, via une opération de restructuration lourde visant la création de surfaces additionnelles et l’obtention d’une certification environnementale ». Le site bénéficie d’une localisation stratégique à l’entrée de la zone industrielle de la Rize, avec un accès direct aux grands axes (périphérique, A42, rocade Est), et sera desservi par la future ligne T9 du tramway, livrée en 2026.
Dans le cadre de cette opération, Anaxago Capital était accompagné par Blossom Asset Management (asset manager), EM2C (entreprise générale) et R&D Notaires.
Rubicon Point Partners, société d’investissement immobilier basée à San Francisco et fondée pendant la crise financière de 2011, a procédé à la clôture de son fonds Rubicon Point Fund II, un véhicule d’investissement immobilier ciblant des opportunités sur la côte ouest des Etats-Unis, « avec une concentration stratégique sur la baie de San Francisco ». Lancé en janvier 2025, « Fund II est indépendant du type de bien et offre la flexibilité nécessaire pour rester réactif et opportuniste sur un marché en constante évolution. Fund II marque un retour aux sources pour Rubicon, qui investit sur des marchés perturbés dans le but de générer des rendements exceptionnels. Fort de l’expérience acquise au lendemain de la crise financière mondiale, Rubicon vise à tirer parti des fluctuations actuelles des prix, alimentées par les effets de la pandémie de Covid-19 et la forte hausse des taux d’intérêt ».
Voici le n°126 du Baromètre LPI-iad mis à jour sur les données de marché disponibles à fin août 2025. Michel Mouillart, professeur d’Economie, FRICS et porte-parole du Baromètre LPI, livre son analyse : « la hausse des prix de l’ancien paraît solidement inscrite dans le paysage immobilier. Elle concerne maintenant 75 % des villes de plus de 100 000 habitants (40 % en janvier et 10 % seulement en juillet 2024), auxquels il faut ajouter 7,5 % des grandes villes (Bordeaux, Besançon et Toulouse) qui vont prochainement basculer dans la zone des augmentations de prix.
La hausse des prix témoigne de la vivacité du marché. En juillet 2025, les prix augmentaient de 1,4 % sur un an, sur l’ensemble du marché : il y a un an à la même époque, les prix étaient en recul de 3,7 %. L’augmentation reste la plus rapide sur le marché des maisons où la demande est toujours très forte : + 1,7 % sur un an, contre + 1,2 % pour les appartements.
Car le marché de l’ancien poursuit le redressement amorcé dès janvier 2024. Et les achats de logements anciens réalisés par des particuliers durant les sept premiers mois de 2025 sont en augmentation de 19,1 % en glissement annuel. D’ailleurs, compte tenu du très mauvais début de l’année 2024, l’activité est en augmentation de 14,2 % sur an. Mais le marché commence à hésiter et la progression des ventes à ralentir, à l’instar de ce qui se constate sur le marché des crédits immobiliers aux particuliers »…
Du 3 au 5 septembre, le Salon Immobilier Bas Carbone (Sibca) ouvrira ses portes au Grand Palais. Ce salon réunit tous les acteurs clés engagés dans le financement, l’aménagement, la conception, la construction et la rénovation de bâtiments, de quartiers et de villes bas carbone. Cette nouvelle édition promet d’être riche en solutions bas carbone et en échanges autour des enjeux de la transition écologique dans l’immobilier.
En chiffres, le Sibca 2025 c’est 12 500 participants attendus ; 200 exposants ; 150 grands débats et conférences et 300 élus.
« Les grands débats réunissent les acteurs les plus influents du secteur pour discuter des enjeux cruciaux de la décarbonation des actifs immobiliers. Ils sont aménageurs, architectes, assureurs, banquiers, élus, industriels, promoteurs, investisseurs, urbanistes… Ils s’exprimeront sur les défis actuels et à venir (des territoires à +4°, hors site, révolution circulaire, mesure et adaptation, Zan et Zen, intelligence d’usage, financement et valorisation, réglementation…) en France et aussi en Europe ».
Parmi les personnalités des grands débats du Sibca 2025 : Sevim Aktas, directeur général Climate Action, European Commission ; Sylvie Angeloni, directrice générale de PariSeine ; Christophe Béchu, maire d’Angers, président d’Angers Loire-Métropole ; Florian Bercault, maire de Laval, président de Laval Agglomération ; Gregory Blouin, président de Virtuo ; Franck Boutté, président et fondateur de l’Atelier Franck Boutté ; Méka Brunel, présidente de la Fondation Palladio ; Emmanuel Desmaizières, directeur général de Bouygues Immobilier ; Laurence Desmazières, « managing partner » d’Icawood ; Stéphan de Faÿ, directeur général de Grand Paris Aménagement et président de l’Association Filière Hors-Site France ; Laurent Girometti, directeur général d’EpaMarne-EpaFrance ; Anne-Sophie Grave, présidente du directoire de CDC Habitat ; Pierre-Yves Guice, directeur général de Paris-La Défense ; Nicolas Joly, directeur général d’Icade ; Paul King, CEO, Built by Nature ; Jacques Kossowski, maire de Courbevoie ; Marc Lafont, président exécutif de WO2 ; Xavier Latour, président de l’EPA Nice Ecovallée ; Eric Lejoindre, maire du 18ème arrondissement de Paris ; Simone Mangili, « executive director », Carbon Neutral Cities Alliance (CNCA) ; Frank Mathis, président-directeur général de Mathis SA ; Raphaël Michaud, adjoint au maire de Lyon, délégué à la ville abordable, bas carbone et désirable ; Laurent Mourey, directeur général de Linkcity ; Katayoune Panahi, présidente de l’Association des Utilisateurs de La Défense (Aude) ; Damien Patriarche, président de l’agence d’architecture Patriarche ; Julien Pemezec, directeur général délégué de Cogedim et Jean Piveteau, président de Piveteaubois.
A noter : première édition des Grands Prix BBCA de l’immobilier bas carbone, qui distinguent les opérations immobilières bas carbone les plus remarquables livrées depuis janvier 2023, dans quatre catégories :
Retrouvez-nous sur le stand E18 avec le studio « Immoweek » pour des interviews vidéos. Notre magazine sera également à votre disposition !
Pour accéder à la billetterie, c’est ici !
Atream, société de gestion indépendante, experte dans la transformation du secteur du tourisme et spécialisée dans la gestion de fonds immobiliers et de « private « equity » fait évoluer sa gouvernance, suite du décès de son co-fondateur Pascal Savary.
Jean-Luc Triollet nommé directeur général de Dynacité. Il aura notamment pour mission de bâtir un projet d’entreprise pour les années à venir ; renforcer la qualité de service aux locataires ; poursuivre le développement ; accompagner les enjeux de la transition écologique sur le patrimoine existant et les futures constructions et représenter l’organisme auprès de ses partenaires et institutions.
« Architecte Urbaniste de formation et professionnel reconnu du secteur du logement social, Jean-Luc Triollet possède un parcours riche et engagé au service de l’habitat, du développement territorial et des politiques publiques ».
Les résultats d’Altarea au premier semestre 2025 :
« Foncière Commerce : une stratégie gagnante. Patrimoine de 5,3 milliards d’euros concentré sur les formats les plus performants.
Indicateurs opérationnels favorablement orientés.
Loyers nets +3,5 % à périmètre constant.
Lancement de la commercialisation de la Gare Paris-Austerlitz
Logement : hausse des réservations, montée en puissance de la nouvelle offre en phase avec le marché.
Hausse de 16 % des réservations en volume et de 4 % en valeur.
Cogedim, marque de référence en matière de qualité.
Accélération maîtrisée de la mise à l’offre.
Immobilier d’entreprise et nouvelles activités. Bon déroulement des projets en cours
Situation financière : chiffre d’affaires : 954,7 millions d’euros (-20,3 %), aligné à la taxonomie à hauteur de 72,4 %.
Résultat net récurrent : 62,2 millions d’euros, soi +7,3 %.
Dette nette : 1 817 millions d’euros (+136 millions d’euros par rapport à fin 2024)
LTV : 29,8 %, Liquidité : 2,1 milliards d’euros.
Augmentation de capital 102,3 millions d’euros début juillet.
Confirmation de la guidance 2025. Au vu des tendances constatées au cours du premier semestre, notamment en logement et en commerce, Altarea confirme attendre un FFO 2025 en légère progression et une stabilité de son dividende par action versé 2026, sous réserve de l’absence de dégradation du contexte politique, géopolitique, macro-économique et sanitaire ».
Au cours du premier semestre 2025, le pôle développement immobilier du Groupe Atland a réalisé un chiffre d’affaires consolidé de 71,9 millions d’euros, contre 58,8 millions d’euros au premier semestre 2024, soit une hausse de 22 %, notamment grâce à la signature en Vefa d’un actif tertiaire situé à Argenteuil. « Cette performance s’inscrit dans un marché de l’immobilier neuf toujours en difficulté, marqué par des mises en vente qui restent faibles et un calendrier politique peu favorable au lancement de nouveaux projets immobiliers, notamment à l’approche des élections municipales, qui freine les décisions d’urbanisme et ralentit l’obtention des autorisations. Dans ce contexte dégradé, l’activité de développement immobilier a connu un ralentissement, avec une baisse du nombre de nouveaux dossiers lancés. Toutefois, le pôle de développement immobilier dispose, au 30 juin 2025, d’un « backlog » et d’un pipeline représentant plus de trois années de chiffre d’affaires hors taxes. L’activité du premier semestre a tout de même été soutenue avec la livraison de neuf opérations représentant 706 lots, et la signature d’une vente en l’état futur d’achèvement sur le projet Urban Valley, à Argenteuil, qui sera livré au second semestre 2025. Le groupe intervient également sur le marché de l’habitat intergénérationnel au travers de la société Maisons Marianne, un acteur précurseur sur ce secteur en France qui conçoit et anime les résidences en collaboration avec des promoteurs et pour le compte d’opérateurs sociaux. 44 résidences intergénérationnelles sont en exploitation à fin juin, 17 en construction et 9 en montage sur toute la France ».
Gestion d’actifs : intégration de l’acquisition de Keys REIM et collecte en hausse
A fin juin 2025 et à la suite de l’acquisition de Keys REIM, le groupe gère plus de 5,6 milliards d’euros d’actifs (dont 0,9 milliard d’euros sur les fonds Keys), soit une progression du portefeuille de 21 % par rapport au 30 juin 2024. La collecte réalisée au travers des filiales Atland Voisin et MyShareCompany progressent sur le semestre avec une collecte brute de 237 millions d’euros (+11 %) et une collecte nette de 209 millions d’euros (+26 %). « Ce niveau d’activité permet à Atland de maintenir son niveau de part de marché à 10 %, dans un marché qui a connu une augmentation de la collecte nette sur les SCPI en France (+29 % par rapport au premier semestre 2024 [source : Aspim] ». « Dans un contexte toujours tendu pour le financement participatif immobilier, marqué par un regain d’exigence de la part des investisseurs, les plateformes ont resserré leurs critères de sélection limitant le nombre de projets mis en ligne. Dans ce cadre, le groupe a collecté 6,7 millions d’euros au travers de Fundimmo au cours du premier semestre 2025 permettant le financement de huit projets. Afin de renforcer sa position sur le marché de la dette immobilière, le groupe a créé la société de gestion Aedgis qui a obtenu son agrément auprès de l’Autorité des Marchés Financiers (AMF) le 4 février 2025. Aedgis ambitionne de lancer son premier fonds de dette privée immobilière au cours du second semestre 2025. Le chiffre d’affaires de la gestion d’actifs s’élève à 19,2 millions d’euros au 30 juin 2025, contre 17,5 millions d’euros au 30 juin 2024. Cette hausse de 10 % des honoraires reflète la croissance à la fois des actifs sous gestion et de la collecte ».
Au 30 juin 2025, « les revenus locatifs des actifs détenus en propre par le groupe ont baissé de 95 % par rapport au premier semestre 2024, pour s’établir à 147 000 euros. Cette baisse est à mettre en lien directement avec les cessions d’actifs réalisées en 2024, en ligne avec la stratégie d’arbitrage du groupe initiée il y a quatre ans ».
Le groupe a finalisé le refinancement de sa dette corporate fin juin 2025, avec la mise en place d’un financement bancaire d’un montant de 40 millions d’euros, assorti d’une ligne de crédit additionnelle de 20 millions d’euros « destinée à accompagner sa stratégie de croissance externe ». Dans le même temps, le groupe a remboursé par anticipation son émission obligataire Euro PP de 32,5 millions d’euros émise en avril 2021 et dont la maturité initiale était en avril 2026. « Ce remboursement anticipé, couplé au refinancement bancaire avec une maturité de cinq ans, permet à Atland d’allonger la durée moyenne de sa dette et de renforcer la solidité de la structure financière du groupe. Grâce à l’ensemble de ces opérations, Atland atteint avec plus d’un an en avance son objectif de réduction de sa dette corporate de plus de 50 %, initialement fixé à fin 2026. Avec près de 58 millions d’euros de trésorerie consolidée et un endettement maîtrisé, le groupe bénéficie d’une structure financière solide qui lui permet d’accompagner la croissance de ses différentes lignes métiers ».
Unibail-Rodamco-Westfield (URW) a publié des résultats en ligne avec ses prévisions et en hausse au premier semestre, en excluant l’impact des ventes d’actifs réalisées depuis l’année dernière. Le résultat net récurrent a progressé de 1,1 % par rapport aux six premiers mois de 2024 et s’établit à 772 millions d’euros.
Jean-Marie Tritant, président du directoire d’URW, s’est félicité de « très bons résultats », en ligne avec les objectifs de la feuille de route du groupe pour la période 2025-2028.
« Les loyers nets perçus par URW reculent de 1,3 % au premier semestre et avoisinent les 1,2 milliard d’euros, mais à périmètre constant, c’est-à-dire en excluant l’impact des cessions et acquisitions d’actifs et les effets de change, ils progressent de 3,6 % sur un an.
Les données sur l’activité des centres commerciaux sont positives : +1,6 % de fréquentation du public, +3,8 % du chiffre d’affaires des commerçants locataires et un taux de vacance en baisse à 4,9 %.
Les loyers perçus pour la locations de bureaux reculent de 20 % en raison de la vente d’une partie de la tour Trinity, à La Défense et des bureaux du complexe Gaîté-Montparnasse à Paris. A périmètre constant, ils progressent de 1,9 %.
Les revenus issus des événements qui se déroulent dans les espaces de congrès et d’expositions d’URW (Parc des expositions de la Porte de Versailles, Palais des congrès…) reculent également de 24 % (-2,7 % à périmètre constant) par rapport à 2024, année où ces espaces ont accueilli les Jeux olympiques de Paris, ce qui a rapporté près de 54 millions d’euros au groupe sur l’année.
L’excédent brut d’exploitation, un indicateur de rentabilité opérationnelle, progresse ainsi de 4,1 % à périmètre constant et URW s’attend désormais à atteindre le haut de sa fourchette de prévision pour 2025.
URW a réalisé ou sécurisé 1,6 milliard d’euros de cessions d’actifs au premier semestre, dont la vente de l’hôtel Pullman Paris-Montparnasse pour plus de 300 millions d’euros et la vente de son activité américaine de gestion commerciale de terminaux aéroportuaires pour 295 millions de dollars ».
Nexity « a enregistré un retour à la croissance de son résultat opérationnel courant au premier semestre, citant les effets des transformations opérées en 2024 et la mise en production d’opérations calibrées. Le résultat opérationnel courant « new Nexity », qui exclut les activités à l’international et les activités cédées, s’est établi à 6 millions d’euros sur les six premiers mois de l’année, après une perte de 54 millions il y a un an.
Le chiffre d’affaires est cependant en baisse de 5 % à 1,06 milliard d’euros, le groupe l’expliquant principalement par la baisse de l’activité embarquée.
Nexity a confirmé ses perspectives pour 2025 et a notamment souligné la maîtrise de son endettement net IFRS, inférieur à 380 millions d’euros, en ligne avec son objectif annuel ».
« La transformation menée en 2024 porte ses fruits et nous permet de renouer avec la profitabilité opérationnelle dès le premier semestre, grâce notamment à la mise en production depuis 2024 d’opérations parfaitement calibrées aux nouvelles conditions de marché et à l’activation des économies de la base de coûts. Nous sommes à un point d’inflexion et cette dynamique est amenée à s’amplifier avec la montée en puissance de notre nouvelle organisation dans l’ensemble des territoires. Axé sur le développement sélectif et la rentabilité, le « new Nexity » va nous permettre de garder un temps d’avance et de renouer avec la croissance rentable dès 2025, tout en poursuivant la maîtrise de notre bilan » souligne Véronique Bédague, présidente-directrice générale de Nexity.
Au 30 juin 2025, le patrimoine d’Immobilière Dassault est composé de 14 actifs situés dans les quartiers « prime » de Paris. « Sa valeur hors droits est évaluée à 888,9 millions d’euros, contre 877,1 millions d’euros au 31 décembre 2024. Le taux d’occupation du patrimoine s’établit à 92,4 % au 30 juin 2025, stable par rapport au 31 décembre 2024. La vacance locative concerne principalement l’immeuble situé au 16, rue de la Paix (2ème), dont la commercialisation se poursuit. Sur la base des capitaux propres consolidés part du groupe au 30 juin 2025, l’actif net réévalué (hors droits) s’élève à 602,1 millions d’euros, contre 596,9 millions d’euros au 31 décembre 2024. L’ANR ajusté hors droits s’élève à 88,23 euros par action au 30 juin 2025, contre 87,46 euros au 31 décembre 2024 ».
Côté perspectives, Immobilière Dassault « restera active dans la revalorisation de son patrimoine et l’optimisation de son rendement à moyen et long terme. Le groupe poursuivra les travaux de rénovation nécessaires afin de renforcer l’attractivité et la performance de ses immeubles, avec une attention accrue portée à l’amélioration de leur empreinte environnementale. Il continuera également à étudier les opportunités d’investissement dans des emplacements parisiens d’exception, tout en maintenant une discipline d’acquisition rigoureuse, compte tenu de la rareté et de la forte valorisation des actifs « prime » ».
Au premier semestre 2025, Klépierre « poursuit sa dynamique de croissance avec un chiffre d’affaires locatif net en hausse de 5,3 % sur un an, soutenu par une fréquentation en progression (+2,5 %) et une augmentation de 3,5 % des ventes des commerçants à périmètre constant.
L’EBE s’établit à 544,8 millions d’euros, en hausse de 6 %, tandis que le résultat net part du groupe atteint 617,6 millions d’euros, contre 511,6 millions d’euros l’année précédente, soit une progression de 20,7 %.
Le cash-flow net courant progresse de 5,3 %, à 435,3 millions d’euros. Grâce à un taux d’occupation financière de 97 % et une réversion positive de 4,1 %, le groupe bénéficie d’un contexte favorable à la hausse des loyers. Sa structure financière demeure solide, avec un ratio dette nette/EBE de 6,8x, une LTV à 35,3 % et un coût de la dette limité à 1,8 %.
Fort de ces résultats, Klépierre relève ses perspectives 2025 : l’EBE est désormais attendu en croissance de 5 % et le cash-flow net courant par action entre 2,65 et 2,70 euros ».
Sur le premier semestre, Mercialys « a vu la croissance organique de ses loyers facturés augmenter de 2,7 %. En revanche, les loyers facturés ont reculé de 3,1 %, à 88,51 millions d’euros et l’Ebitda s’est affaissé de 4,4 %, à 72,74 millions d’euros. Malgré tout, le résultat net récurrent a augmenté de 3,9 %, à 61,61 millions d’euros, et le résultat net récurrent par action s’est élevé à 0,66 euro, en progression de 4 %. Grâce à ces bonnes performances, la foncière a légèrement revu à la hausse son objectif de résultat net récurrent par action de 1,24 à 1,27 euro. Mercialys a également confirmé son objectif de verser un dividende par action d’au moins 1 euro »…
Au 30 juin 2025, le portefeuille d’actifs de Præmia Healthcare s’élève à 160 établissements :
« L’activité locative a été principalement soutenue par la progression des indices, avec des revenus locatifs s’établissant à 184 millions d’euros, en hausse de 8,2 millions d’euros par rapport au 30 juin 2024, soit +4,6 % à périmètre courant.
A périmètre constant, les revenus locatifs progressent de 3,6 %, reflétant principalement l’indexation sur la période.
Le taux d’occupation financier du portefeuille au 30 juin 2025 demeure inchangé à 100 %.
Le résultat net récurrent s’élève à 127,9 millions d’euros en légère diminution de 1,2 million d’euros, soit -0,3 % par rapport au 30 juin 2025 sous l’effet de la hausse du coût de l’endettement net, qui n’est pas entièrement compensé par la hausse du résultat opérationnel.
L’ANR NTA au 30 juin 2025 s’établit à 90,1 euros/action, en retrait de 2,8 euros (soit -3,1 %) par rapport au 31 décembre 2024.
Le ratio de LTV hors droits, en hausse par rapport à 2024, s’élève à 41 % (contre 39,7 %), impacté par la légère baisse des valorisations intervenue au cours du premier semestre 2025 ».
Cushman et Wakefield a publié son « Marketbeat« bureaux Ile-de-France au premier semestre 2025. Ce qu’il faut retenir :
– demande placée au premier semestre 2025 : 768 400 m2 (-12 % par rapport au premier semestre 2024), dont 337 000 m2 au deuxième trimestre (deuxième plus faible trimestre de la décennie) ;
– hausse importante de l’offre à Paris, due à de nombreuses livraisons d’immeubles restructurés, qui devraient permettre un meilleur équilibre entre l’offre et la demande ;
– repositionnement de La Défense, qui enregistre un record sur les surfaces moyennes (1 000–5 000 m2) et rattrape Paris QCA sur ce segment ;
– loyers « prime » au plus haut à Paris (1 200 euros (HT, HC)/m², +6 %) et à La Défense (+13 %), portés par la rareté des biens les plus qualitatifs.
Les tendances et perspectives du marché locatif des bureaux en Ile-de-France vues par Savills. Ce qu’il faut retenir :
– le deuxième trimestre 2025 n’aura pas permis d’inverser la tendance d’un marché toujours atone. L’activité reste pénalisée par la raréfaction des grandes transactions. Un phénomène symptomatique du climat d’incertitude à l’échelle nationale et internationale qui freine les décisions des entreprises ;
– la quantité d’offre disponible franchit un nouveau sommet et s’inscrit à des niveaux que le marché n’avait plus connus depuis la dernière grande crise immobilière. Une des causes ? Des délais d’écoulement qui continuent de s’allonger, notamment pour les programmes livrés au cours des derniers trimestres ;
– Paris intra-muros voit sa situation se détériorer plus rapidement que celle des autres secteurs. L’augmentation de la vacance y est particulièrement marquée, sous l’effet des nombreuses livraisons lancées avant le retournement du marché. Pour autant, c’est toujours très nettement en périphérie que se concentre la majorité des surfaces vacantes ;
les utilisateurs arbitrent désormais davantage en faveur de la périphérie lorsqu’ils recherchent des surfaces neuves ou restructurées. Avec des loyers plus attractifs, ces secteurs deviennent compétitifs et tirent leur épingle du jeu, en particulier sur les offres de « grade A ». A l’inverse, dans Paris intra-muros, l’activité ralentit et les utilisateurs se montrent de plus en plus enclins à privilégier des surfaces de seconde main, plus abordables ;
– les loyers « prime » poursuivent leur progression dans les marchés les plus prisés de Paris, accentuant les écarts avec le reste de l’Ile-de-France. Une différence qui reflète, une fois encore, la polarisation du marché francilien.
Le marché de l’investissement industriel et logistique au 2ème trimestre 2025 : un premier semestre stable malgré un trimestre plus calme, par JLL
« Avec 5,9 milliards d’euros investis ce semestre sur le marché de l’investissement en immobilier banalisé, les segments de la logistique et des locaux d’activités affichent une part de marché de 30 % (contre 39 % au premier semestre 2024). Bien que le deuxième trimestre soit en léger retrait (-7 % par rapport au deuxième trimestre 2024) avec 885 millions d’euros, le marché de la logistique et des locaux d’activités affiche ce semestre un volume d’investissement relativement stable avec 1,8 milliard d’euros, soit 3 % de plus qu’au premier semestre 2024.
Le nombre de signatures a légèrement augmenté, avec 113 signatures recensées ce semestre, contre 109 au premier semestre 2024.
Les segments compris entre 20 et 50 millions d’euros et 100 à 300 millions d’euros concentrent 64 % des volumes investis avec, respectivement, 624 millions d’euros et 511 millions. L’acquisition par EQT Partners du portefeuille « Occitan » auprès de Blackstone représente la plus grande transaction de ce semestre avec un montant de 150 millions d’euros.
Aucune transaction supérieure à 300 millions d’euros n’a été signée depuis le début de l’année.
Les investisseurs étrangers ont animé le marché de la logistique et des locaux d’activités, représentant 61 % des montants investis, en légère baisse par rapport au 1er semestre 2024 qui comptait 73 % des acquisitions par des capitaux étrangers. Les fonds de gestion pour compte de tiers comptent pour 81 % des engagements internationaux ».
Les taux de rendement « prime » des entrepôts et des locaux d’activités restent stables à, respectivement, 4,80 et 5,80 %.
« Le marché immobilier se caractérise par une volatilité accrue et un attentisme marqué. Nous observons une hyper-sélectivité des investisseurs qui continue de creuser un écart de valorisation entre les actifs ultra « prime » et ceux situés en périphérie. Cette dichotomie de prix en fonction de la localisation est désormais un facteur structurant du marché. Bien que tous les profils d’investisseurs restent présents – des stratégies « core » aux approches « value add » –, nous constatons que l’offre et la demande peinent à s’aligner, les produits disponibles ne correspondant pas toujours aux exigences du capital. Comme à l’accoutumée, les investisseurs internationaux dominent largement les transactions, la présence française restant minoritaire. Dans ce contexte de volumes réduits et de raréfaction des portefeuilles d’envergure, l’évolution du marché pourrait bien dépendre de la concrétisation d’une transaction majeure qui servirait de catalyseur et de référence pour l’ensemble du secteur » analyse Simon-Pierre Richard, directeur du département investissement industriel & logistique chez JLL.
Toujours selon JLL, en « retail », le marché de l’investissement en France montre une stabilité par rapport au deuxième trimestre 2024 avec 2,5 milliards d’euros. Le nombre de transactions affiche, quant à lui, une baisse de 8 % sur un an avec 165 signatures.
« Après un premier trimestre particulièrement dynamique, notamment grâce à deux transactions d’envergure, le marché du « retail » affiche ce trimestre un volume d’investissement bien plus faible avec 416 millions d’euros investis. Cependant, il représente toujours 17 % du montant total investi en France, une part qui reste stable par rapport à la moyenne quinquennale sur le deuxième trimestre (20 %).
Le nombre de transactions a baissé de 13 % ce trimestre par rapport au deuxième trimestre 2024 avec 48 signatures. Le segment des transactions inférieures à 20 millions d’euros constitue toujours l’immense majorité du marché avec 98 % du nombre de transactions. Les signatures supérieures à 50 millions d’euros ne représentent que 2 % des transactions ce trimestre, contre 5 % en moyenne depuis dix ans.
L’hyper sélectivité reste de mise chez les investisseurs et les taux « prime » demeurent stables en dépit de la baisse des taux directeurs de la BCE, reflet des incertitudes persistantes sur le marché.
Après une compression de 35 points de base pour les commerces en pieds d’immeubles en début d’année, le taux « prime » se stabilise à 4 %, tout comme celui des centres commerciaux et des « retails parks » qui demeurent, respectivement, à 5,75 et 6 %.
Portée par le premier trimestre, le marché de l’investissement en retail en France montre des signes encourageants en 2025. La reprise des volumes observée confirme l’appétence retrouvée des investisseurs pour ce secteur, qui bénéficie désormais d’une meilleure image.
Cette tendance se matérialise notamment par le retour significatif de fonds d’investissement de type « private equity » sur le commerce et de grands institutionnels ciblant des actifs « core », particulièrement dans les « retail parks ».
Le « high street », segment le plus délaissé pendant la période post-Covid, s’impose aujourd’hui comme la catégorie la plus active avec de nombreuses transactions majeures en cours.
Les investisseurs privés et les SCPI jouent un rôle moteur dans cette reprise et l’importance des projets actuellement sur le marché laisse présager un volume d’investissement annuel autour de 3,5 milliards d’euros pour le « retail » en France.
Si cette amélioration est significative, elle reste toutefois en-deçà des niveaux historiques moyens du secteur, soulignant que le chemin vers un rétablissement complet est encore long »…