Malgré la volonté des établissements bancaires de la contenir, la hausse des taux se poursuit en ce printemps 2022. Ces derniers restent, cependant, toujours attractifs à 1,27 % en moyenne (contre 1,32 % en avril 2019 et 1,06 % en décembre 2021, époque bénie). L’Observatoire souligne que ce pourcentage reste, pour tous les emprunteurs, toujours en deçà du niveau de l’inflation.

Mais, si jusqu’alors l’allongement de la durée des prêts permettait aux acheteurs d’accéder à un prêt pour l’acquisition d’un logement dont le prix était en hausse, cela n’est plus le cas aujourd’hui : la durée moyenne des prêts recule, passant de 242 mois en mars à 239 mois en avril.

Conséquence : le nombre de prêts octroyés est en retrait. Les emprunteurs potentiels, ayant vu, avec les conséquences inflationnistes du contexte international, leur pouvoir d’achat diminuer, ne se positionnent plus pour acheter. Seuls restent présents à l’acquisition les ménages issus des classes moyennes supérieurs, toujours en capacité de devenir propriétaires. Selon l’Observatoire, ceci entraîne une baisse de la demande de crédits, en mars et avril, de 14,5 % (en glissement annuel).

Crédit : des taux en hausse de 21 points de base depuis décembre, relève Crédit Logement/CSA