195 transactions ont été réalisées l’an dernier (+5 %) et 85 % des volumes investis, soit 6,3 milliards d’euros, l’ont été dans les résidences non-gérées, qu’elles soient classiques ou intermédiaires. Un segment intermédiaire qui a, d’ailleurs, progressé de 156 %.

Si le résidentiel non-géré a connu une baisse de son activité entre 2020 et 2021, tant en nombre (-23 %) qu’en volume (-11 %), les montants investis dans le coliving ont fait l’objet d’une forte progression. Ainsi, pour la deuxième année consécutive, les montants investis dans cette classe d’actifs ont atteint 15,3 milliards d’euros (+1 345 % et +267 % en nombre de deals), ce qui la place à la deuxième position des montants investis derrière les bureaux.

Si le coliving a connu une très forte augmentation, étant l’une des deux typologies d’actifs en plus forte progression d’une année sur l’autre (avec le segment intermédiaire et ses deux milliards d’euros générés, notamment par la vente des portefeuilles In’li à AXA IM), les résidences seniors et étudiantes ont davantage marqué le pas en 2021 dans la catégorie des résidences gérées. « Souhaitons que les promoteurs puissent initier de nouveaux projets, notamment en résidences gérées seniors et étudiantes dont le besoin ne se dément pas » a déclaré Chrystèle Villotte, head of residential & healthcare capital markets France. « L’immobilier résidentiel, qui a su se réinventer en s’appuyant sur les nouveaux enjeux sociétaux, continue d’ouvrir un nouveau champ des possibles aux investisseurs tant que le critère numéro 1 de la localisation est respecté ».

Cushman & Wakefield : année record pour l'investissement résidentiel et perspectives favorables pour 2022