Lors d’un point presse, les protagonistes (on notait cependant l’absence de Ceetrus…) ont dévoilé un peu de ce projet revisité. Ainsi, dans le cadre de l’accord, le projet connaît plusieurs évolutions, sur le fonctionnement de la gare et les services proposés aux voyageurs (facilités de circulation, création de 6 000 places de vélos, construction de passerelles aux abords de la gare).

Le projet prévoit également une dédensification, d’une part de 7 500 m2 par la suppression d’un étage et demi et, d’autre part, rue de Maubeuge, de 7 100 m2. Ces derniers mètres carrés correspondent au changement du plan initial de réaliser un immeuble de bureaux ; cet espace verra la création d’un « centre de commandement des RER » ou d’un « centre des polices ferroviaires » a indiqué Marlène Dolveck, directrice générale de SNCF Gares & Connexions.

La conséquence de ces changements est que la nouvelle aile prévue sur le flanc est du bâtiment sera moins haute et se fondra plus « discrètement » dans le paysage ; le jardin suspendu prévu sur le toit sera quant à lui agrandi.

Ce nouveau projet a été validé par toutes les autorités compétentes : ABF, CNAC, commission d’enquête publique, préfecture IDF. La Ville de Paris indique qu’il « ne coûtera pas un euro au contribuable ou aux voyageurs » car » le budget de 600 millions d’euros de travaux sera intégralement financé par Ceetrus. La Gare du Nord restera, elle, la propriété de la SNCF à 100 % ».

Quant au calendrier, il est le suivant : les nouveaux espaces du terminal des départs sont maintenant annoncés juste à temps pour les jeux Olympiques de 2024, tandis que l’ensemble du chantier ne sera pas achevé avant 2025. Coût prévisionnel : 600 millions d’euros à l’origine, 900 millions d’euros aujourd’hui.

Modernisation de la Gare du Nord : accord trouvé entre la SNCF et la Ville de Paris