Ainsi, la construction de 700 000 logements sociaux et la rénovation de 800 000, sous réserve que ces derniers restent dans le parc social au moins 20 ans, proposition de l’écologiste Yannick Jadot, coûterait 1 milliard d’euros par an.

Construire 200 000 logements par an pendant cinq ans soumis aux normes écologiques les plus ambitieuses comme souhaité par La France Insoumise et Jean-Luc Mélenchon reviendrait à 2,1 milliards d’euros par an. Et produire 15 000 logements étudiants chaque année nécessiterait 80 millions d’euros par an.

La rénovation de 700 000 logements par an, voulue par LREM et Emmanuel Macron, coûterait 2,24 milliards d’euros par an.

Construire 100 000 logements sociaux par an, dont 20 000 en faveur des étudiants et jeunes travailleurs, comme le promet la RN Marine Le Pen reviendrait à 500 millions d’euros par an, tandis que son prêt de 100 000 euros à de jeunes ménages pour leur permettre de devenir propriétaires pèserait à hauteur de 12,6 milliards d’euros chaque année sur le budget de l’Etat.

Abaisser de 10 à 5,5 % la TVA sur la construction de logements sociaux comme préconisé par LR et sa candidate Valérie Pécressse aurait un coût compris entre 400 et 600 millions d’euros par an, tandis que construire 500 000 logements par an, dont 125 000 logements sociaux et 375 000 logements dans le parc privé, nécessite 1,1 milliard d’euros par an. Par ailleurs, pérenniser et généraliser le prêt à taux zéro à l’ensemble du territoire aurait un coût de 224 millions d’euros.

Outre le coût de la construction, l’Institut Montaigne a estimé ceux des autres mesures sur les comptes de l’Etat. Par exemple, renforcement des sanctions contre les communes qui ne respectent pas les quotas de logements sociaux prévus par la loi SRU, permettrait une économie de 50 millions d’euros par an, tandis qu’instaurer une garantie universelle des loyers aurait un coût de 1,1 milliard d’euros par an. Deux propositions de l’écologiste Yannick Jadot.

Présidentielle 2022 : l'Institut Montaigne fait les comptes