« Le logement n’a jamais été aussi essentiel, pourtant, il ne répond pas aux attentes des Français » regrette Vincent Ego, directeur général de Cogedim. Pour répondre à cette problématique, la marque d’Altarea a mené une série d’études auprès de ses clients et prospects, afin de mieux appréhender leurs besoins prioritaires en matière d’habitat.

De cette étude est né un constat, les Français souhaitent un logement « qui prend soin d’eux et de la planète ». Pour répondre à ces préoccupations axées autour du bien-être et de l’éco-responsabilité, Cogedim dévoile une liste de dix engagements. Si certains d’entre eux faisaient déjà partie des ambitions du promoteur, Vincent Ego insiste : « la nouveauté, c’est que tous ces engagements seront déployés sur l’ensemble de nos futurs projets dès le mois de juillet ».

Conséquences directes de la pandémie

L’un des impacts majeurs du Covid-19 est, sans nul doute, le déploiement massif du télétravail. Ce bouleversement a engendré des situations parfois complexes pour bon nombre de Français, qui ont dû improviser un espace de travail à la maison. Dans ce sens, Cogedim affirme que tous ses nouveaux logements, à partir du deux pièces, seront conçus pour accueillir un ou deux espaces de télétravail, selon la superficie.

« L’homme n’est pas fait pour vivre enfermé, les Français savent ce qu’ils ne veulent plus » affirme Marie-Catherine Chazeaux, architecte et directrice pôle national produit architecture et décoration chez Cogedim. C’est l’une des ambitions phare du groupe : offrir à ses clients des espaces extérieurs. Le promoteur s’engage ainsi à inclure des espaces verts collectifs dans 100% de ses futurs projets. Coté espaces extérieurs privatifs, à compter du 1er juillet, tous les logements de la marque d’Altarea, à partir du T2, bénéficieront d’un espace extérieur privatif, d’une surface au minimum égale à 10 % de la surface de l’habitation.

Des logements eco-responsables

« Faire des espaces verts, c’est bien » conclut Marie-Catherine Chazeaux, « mais il faut créer des espaces verts qui respectent la biodiversité » ajoute-t-elle. Cogedim fera, ainsi, systématiquement intervenir un « écologue » dont la mission sera de dresser un diagnostic écologique : gestion de l’eau, adaptation des végétaux, préservation de la faune et de la flore…

Selon une étude du groupe, un Français sur trois souhaiterait que son logement soit éco-responsable. Dans cette démarche et pour anticiper l’application de la future réglementation énergétique RE 2020, parmi toutes les opérations conçues à partir du 1er juillet 2021 : 45 % d’entres elles viseront le label E2C1, soit au moins 15 % d’économie d’énergie par rapport à la réglementation actuelle. 30 % d’entre elles iront au-delà et viseront le label E3C1, le but étant d’atteindre 15 % d’économies d’énergie sur l’ensemble du cycle de vie du bâtiment.

Des ambitions lourdes, mais Vincent Ego affirme que l’effort financier est « marginal », puisque bon nombre de ces engagements étaient déjà mis en place sur certains projets du groupe. De plus, le directeur général annonce que ces actions n’auront aucun impact sur les prix de vente des logements.

Pour faire le suivi de ses engagements, Cogedim a créé un comité clients à l’échelle national, ainsi qu’un comité d’experts, chargé d’évaluer et de faire évoluer ses ambitions. Un premier bilan est attendu dans un an, en 2022.

Vincent Ego (Cogedim) : "le logement ne répond pas aux attentes des Français, nous prenons donc dix engagements concrets"...